Deux Italiens sont accusés d'avoir torturé et tué un jeune homme de 23 ans pour "voir ce que ça fait".
Marco Prato et Manuel Foffo sont soupçonnés d'avoir torturé puis tué Luc Varani, jeune Italien d'origine yougoslave, en l'attirant dans un guet-apens via WhatsApp. En effet, les deux jeunes hommes auraient proposé 100 euros à la victime en échange de rapport sexuels.
Luc Varani est alors attiré dans l'appartement de Manuel Foffo, en plein centre de Rome, pour une soirée fortement alcoolisée et chargée en cocaïne. Profitant de son état d'ébriété, les deux accusés versent de l'Alcover dans son verre, un médicament utilisé pour le sevrage alcoolique.
A peine la victime perd-elle connaissance que les deux complices se ruent sur elle pour assouvir leur macabre pulsion. Le corps de Luc Varani est lardé de coups de couteau et fracassé à coups de marteau. La scène est d'une extrême violence.
Marco Prato tente de se suicider le lendemain dans un hôtel de Rome en avalant une forte dose de barbituriques et d'alcool. Quant à Manuel Foffo, fils d'un important entrepreneur de la capitale italienne, il avoue le meurtre à son père qui le persuade de se rendre à la police.
La presse transalpine s'interroge sur le profil des assassins présumés
Les carabiniers italiens ont découvert samedi le corps de Luc Vanrani dans l'appartement de Manuel Foffo, sans connaître exactement la date de la mort. Ce dernier a expliqué aux policiers que lui et son comparse l'avaient fait pour "voir ce que ça fait" avant d'ajouter : "On avait le désir de faire du mal à quelqu’un au hasard".
Au-délà de la dimension sordide de cette affaire et de la gratuité du crime, ce qui passionne la presse transalpine est le profil des deux assassins présumés. En effet, les deux jeune hommes sont issus de bonnes familles, ce sont des garçons sans histoire qui surtout se présentaient comme deux hétéros.
Marco Prato avait même eu son petit moment de gloire en 2014, lors de sa liaison avec la star de la télé italienne Flavia Vento. Manuel Foffo a pourtant déclaré que son complice était gay, et qu'il le faisait chanter grâce à une vidéo compromettante filmant un de leurs rapports sexuels. Pour autant, les deux Italiens auraient continué à se voir... Un scénario digne d'un polar qui plonge les policiers et la presse italienne dans la confusion.
Les suites de l'enquête révéleront peut-être le fin mot de l'histoire. Les deux accusés risquent la prison à vie pour homicide avec préméditation, aggravé d'acte de cruauté et de torture.
