ONUL’ONU envisage de nommer un défenseur des droits LGBT

Par Julie Baret le 09/06/2016
nations unies droits LGBT

Les Nations Unies envisagent de créer un nouveau poste pour défendre la communauté LGBT à travers le monde et garantir les droits des personnes lesbiennes, gay, bi et trans.

Après avoir essuyé de fortes critiques pour l’exclusion des groupes LGBT d’un congrès sur le VIH, les Nations Unies font un grand pas en avant vers la reconnaissance des personnes LGBT et l’avancée des droits.
La semaine prochaine, lors d’une réunion du Conseil des droits de l’homme prévue à Genève, cinq pays d’Amérique latine devraient proposer la création d’un nouveau poste spécialisé dans les droits des personnes LGBT, comme le révèle Buzzfeed. Siégeant à l’ONU, cet agent serait chargé d’enquêter sur les violations des droits humains perpétrés contre les personnes LGBT à travers le monde. Cette création de poste offrirait donc une reconnaissance internationale à la lutte contre l’homophobie, assurerait la protection des personnes lesbiennes, gay, bi et trans, et élèverait l’avancée des droits LGBT au rang de préoccupation mondiale, défendue par des organismes internationaux des droits de l’homme.
Cette progression politique et symbolique en faveur des droits des personnes LGBT aurait été motivée par l’adoption de législations anti-gay en Russie (la fameuse loi contre la « propagande gay »), mais aussi au Nigéria et en Uganda. Elle est parrainée par le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Uruguay et l’Argentine, rassemblés derrière le titre "LAC5".
À cette occasion, le Brésil, le Chili, la Colombie et l’Uruguay confirment ainsi leur soutien à la communauté LGBT. En 2014, les quatre pays avaient porté la résolution qui a permis d’inscrire la protection des personnes LGBT dans les compétences officielles de l’ONU.
C'est d'ailleurs en 2011 que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU adoptait une première résolution ayant trait à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, en reconnaissant que les violences perpétrées à l’encontre des personnes LGBT constituaient une violation des droits de l’homme. Preuve que chaque acquis est une étape supplémentaire vers plus d'égalité.

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