santéÊtre misogyne et homophobe est mauvais pour la santé, c’est prouvé

Par Jérémy Patinier le 27/12/2016
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"Karma is a bitch" : deux études ont prouvé que les personnes les plus sexistes et homophobes souffraient davantage de solitude, de dépression et d'addictions... Qu'on se le dise...

D'après une étude de l'American Psychological Association publiée dans le Journal of Counseling Psychology, les personnes misogynes auraient davantage de problèmes de santé que les autres. Elles souffriraient davantage de solitude et développeraient plus de soucis psychologiques comme la dépression ou l’addiction aux drogues.
Ce constat est le fruit d'une grande enquête réalisée par l'Université de l'Indiana en agglomérant les données de 78 études, soit 19.453 participants en tout. Joel Wong, professeur agrégé de psychologie à l'Université d'Indiana Bloomington et principal auteur de l'étude en novembre 2016, explique :

Certains comportements sexistes des hommes, comme jouer aux playboys ou user de leur pouvoir sur les femmes, ne sont pas seulement une injustice sociale, mais ils sont également potentiellement mauvais pour leur santé mentale.

Le profil des participants a été déterminé en fonction de onze traits de caractère : le besoin de domination, l'envie de gagner, le besoin de contrôler ses émotions, la violence, l'attitude de Don Juan, la prise de risque, la priorité donnée au travail, le besoin de pouvoir sur les femmes, le besoin d'autonomie, l'envie d'accéder à un certain statut et le mépris de l'homosexualité. Il a été mis en rapport avec leur état de santé. Bingo ! Les hommes qui répondent à ces attitudes discriminatoires étaient plus souvent sujets à des troubles psychologiques. Quel lien me direz-vous ? Eh bien, être macho en société renverrait une mauvaise image de soi et réduirait donc les possibilités d’interactions sociales, avec comme conséquences davantage de solitude, de frustrations et de dépression.
Déjà en 2015, une étude sur 20.226 adultes publiée dans le American Journal of Public Health indiquait que les hétérosexuels qui vivaient dans les communautés avec le plus de préjugés anti-gay mouraient plus tôt que ceux qui vivaient dans des endroits plus gay-friendly. La conséquence d'existences passées dans la haine de personnes qui ne voient pas au-delà des genres et des orientations sexuelles.
On les aura prévenus…