témoignagesTémoignages : leurs plus belles histoires (d’un soir)

Par Jérémy Patinier le 09/05/2017
plan cul

Le « plan cul » ou le fast-sex décomplexé peut parfois devenir une source de souvenirs impérissables. Une mine d’apprentissage autant que de plaisir. Nos lecteurs se livrent...

NOTE DE LA REDACTION : En mars dernier, nous demandions à nos lecteurs de témoigner de façon anonyme sur ces petits secrets que l'on ne dit qu'à ses amis, et parfois même, à personne. Cela n'a pas valeur de sondage, ni d'enquête sociologique d'ailleurs, mais cela permet de se rendre compte de la variété de nos aventures intimes, du renouvellement infini de l’inattendu. Ces histoires, parfois détaillées, parfois brèves, sont certainement très inutiles. Le texte est brut. C’est un choix. Nous y avons vu des moments de vies constitutifs. Presque des confessions poétiques. Nous n’avons pas voulu y ajouter de commentaires psychologisants, ni de statistiques superfétatoires (cette introduction déjà trop longue). Ce sont juste des moments volés, offerts par nos lecteurs, plutôt. Des mots sur des souvenirs souvent trop fugaces, vos désirs au su de tous. Et des idées pour demain…
Ce sont vos histoires, vraies.

 
Je me souviens quand j'ai compris que je n'aimais pas la pénétration et que j'ai pu pénétrer la personne (un mec cisgenre).
 
La première fois qu'on m'a léché les pieds, ça a ouvert quelque chose.
 
Le garçon est devenu mon mec.
 
Je me souviens d’un mec qui a passé une heure à n'avoir d'autre obsession que de me procurer du plaisir. La plus grande jouissance anale de ma vie.
 
Je me souviens d’un mec adorable. Nous nous sommes revus plusieurs fois pendant près de trois ans.
 
Je me souviens d’un marin avec une énorme bite, un matin très tôt sur le port de Nice.
 
Je me souviens m’être fait draguer par deux mecs en boîte (qui ne se connaissaient pas) et d’avoir terminé la nuit à trois.
 
Je retrouve un amant après deux ans sans se voir. On passe la soirée avec des amis, on se chauffe discrètement, on finit par rentrer chez moi, et là : des étincelles ! Comme le vélo, je n'ai pas oublié ce qu'il aime, comment il fonctionne et je me suis amélioré entre temps apparemment... Il le sent et prend plus de liberté, devient plus sauvage, il est content de me retrouver et ça se sent.
 
Je me souviens de mon premier et seul orgasme prostatique.
 
Mon plus vieux plan cul en date m'a dit : "ce que je veux, c’est uniquement ton plaisir et te voir hurler de plaisir juste avec mes mains…"
 
Je me souviens d’une soirée incroyable avec mon mari et un mec sublime.
 
J’ai eu cinq orgasmes prostatiques dans le même plan.
 
Je me souviens d’un plan cul de plusieurs jours d'affilés sans aucune connexion intellectuelle.
 
Un ami passait quelques jours chez moi pendant que mon mari était en voyage. La première nuit est sage, juste petit bisou et chacun dans son lit. Après une journée de tourisme sympa, on décide de dormir ensemble la deuxième nuit, sagement... Un câlin puis un autre et finalement je me suis retrouvé en lui, je ne sais même pas comment : c'était incroyablement doux, tendre, tranquille, long. Je lui ai tout donné mais j’ai gardé suffisamment d'érection pour rester en lui et on s'est endormi tous les deux alors qu’on était encore "connectés". On n'a jamais rebaisé ensemble, c'était pas le but. C'était tellement exceptionnel qu'il valait mieux garder ce souvenir d'amour secret qui nous habitera jusqu'à la fin de nos jours, que de vivre ensemble un autre plan qui n'aurait pu être que décevant.
 
C'était au moment où je me découvrais « power bottom » (super passif), c'était le deuxième mec de la journée qui passait chez moi. Quand il est arrivé, je me suis rendu compte que c'était mon ancien prof de littérature à la fac. La baise a été grandiose et il est resté ensuite boire un café pour parler de livres. C'est devenu un régulier.
 
Avec un mec que j'avais rencontré en boîte. C'était pendant ma période "libéré". J'avais prévenu ce garçon que je ne pourrais rien faire avec lui ce soir là, car j'avais déjà promis à un autre mec de le rejoindre après ma soirée. Il a donc insisté, on a commencé à se chauffer dans la rue et nous sommes allés chez lui, où on a baisé pendant 5 heures de suite. Il m'a après appelé et payé un taxi pour que je puisse me rendre chez le garçon que je devais voir en premier lieu, avec qui j'ai également couché juste après. Ce soir-là, j'étais tellement libre que c'était l'extase sexuelle permanente. Aucunes drogues, presque 0% d'alcool, mais 100% d'audace.
 
Un mec est venu pendant une journée caniculaire. Métis, superbe. On devait juste prendre le café. Finalement on a baisé comme des animaux, en sueur (merci la canicule), avant de refaire le monde et de parler géopolitique. C'est surtout ça le bon souvenir. Le fait que la baise ait amené une conversation cool qui a duré des heures…
 
Un soir j'avais une grosse envie, mais personne de disponible sur les applis. Enfin un mec me parle (on s'était déjà parlé en fait mais je le trouvais moche sur ses photos). Comme j'avais vraiment envie et que c'était le seul dispo, j'y vais ! Le GPS de mon téléphone me fait passer par des routes sans trottoirs (j'étais à pieds en pleine nuit) : j'y allais vraiment à reculons. Et en fait, c'était génial : le mec était vachement sympa, beaucoup plus beau que sur ses photos et j'ai eu ce que je voulais…
 
Je me souviens d’un plan cul particulier. Je suis tombé amoureux au premier regard, quand il m'a souri sur le pas de la porte... Une histoire qui dure encore, depuis juillet dernier déjà…
 
 
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