Son instagram regorge de clichés délirants, de costumes et de poses prouvant à la fois sa photogénie et sa passion pour Hello Kitty autant que pour lui-même.
C’est un univers pop entre David LaChapelle et les mangas japonais auquel nous invite Candy Ken, le rappeur queer autrichien le plus déconcertant. « Social Media » addict et gym-queen extravagant, il pousse le délire toujours plus loin avec des shootings provocants, parfois borderline mais plein d’humour. Et s’il met davantage en avant son physique très rebondi que son talent musical… ce n’est pas pour nous déplaire !
Pourquoi cette obsession avec Hello Kitty ? Dans une interview consacrée au magazine Paper, il confiait : "J'aime combiner les muscles avec Hello Kitty, le fait d’être un blanc qui porte des grillz (une prothèse dentaire décorative, ndlr) – faire des choses qui ne sont pas supposer aller ensemble."
J'ai toujours été Candy Ken, mais je le suis seulement devenu à l'extérieur il y a un an. Je viens d'Autriche, un pays très conservateur, et c'est déjà assez difficile d'essayer de s'exprimer à l'école. J'ai visité Tokyo et cela a été une très grande inspiration. J'ai toujours adoré les choses colorées et Hello Kitty. Les gens là-bas aiment vraiment mon style vestimentaire. Je suppose que c'est très kawaii.
Modèle pour Terry Richardson (photographe américain, ndlr), il compte parmi ses fans Nicola Formichetti (directeur artistique de la marque de vêtements Diesel) et ses vidéos sont vues des centaines de milliers de fois. S’il n’a pas fait de coming-out en tant que gay ou bi, il alimente une imagerie gender-queer qui valorise la masculinité pervertie par le 30e degré… C'est d'ailleurs le thème de son clip "Fuck Gender"...
https://www.youtube.com/watch?v=7blcK5I51Z0
En Janvier dernier, il ne cachait plus rien de son anatomie sur Snapchat, laissant à penser qu’il aime autant son corps que la musique. Et vous ? Nous, on hésite encore…
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