{"id":359982,"date":"2025-04-18T10:15:20","date_gmt":"2025-04-18T08:15:20","guid":{"rendered":"https:\/\/tetu.com\/?p=359982"},"modified":"2025-04-18T10:15:21","modified_gmt":"2025-04-18T08:15:21","slug":"cinema-selection-15-films-histoire-escort-gay-a-voir","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/tetu.com\/2025\/04\/18\/cinema-selection-15-films-histoire-escort-gay-a-voir\/","title":{"rendered":"Au cin\u00e9 bien accompagn\u00e9\u00a0: 15\u00a0films d'escorts gays \u00e0 (re)voir"},"content":{"rendered":"<h2><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/03\/18\/nouveau-tetu-magazine-printemps-cover-la-grande-dame-interview-francois-ruffin-generation-z-sommaire\/\" data-type=\"post\" data-id=\"358470\">[Article \u00e0 retrouver dans votre magazine t\u00eatu\u00b7 du printemps]<\/a> <em>\"J'adore les prostitu\u00e9s, c'est tellement romantique\u2009!\"<\/em> a d\u00fb dire quelqu'un, un jour. Comment r\u00e9cemment dans les films <em>Baby<\/em> et <em>Sebastian<\/em>, la figure de l'escort peuple les \u00e9crans du cin\u00e9ma gay.<\/h2><div id=\"div-gpt-ad-1621434409290-0\" class=\"ad-slot u-justify-content-center u-margin-b-3\" style=\"display:flex\">\n  <script>\n    googletag.cmd.push(function() { googletag.display('div-gpt-ad-1621434409290-0'); });\n  <\/script>\n<\/div>\n\n<p>Des rues de Sao Paulo, film\u00e9es dans <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/03\/19\/cinema-film-baby-histoire-escort-gay-sao-paulo-bresil-bande-annonce-avis-critique\/\" data-type=\"post\" data-id=\"358311\" data-type=\"post\" data-id=\"358311\">Baby<\/a><\/em> du Br\u00e9silien Marcelo Caetano, aux rencards informatiques de Londres, que raconte le Finlandais Mikko Makela dans <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/04\/07\/cinema-sebastian-film-histoire-ecrivain-escort-boy-gay-mikko-makela-avis-critique-interview\/\" data-type=\"post\" data-id=\"359562\" data-type=\"post\" data-id=\"359562\">Sebastian<\/a><\/em>, la prostitution masculine alimente r\u00e9guli\u00e8rement les sc\u00e9narios des films gays. \u00c9mancipation ou asservissement, plaisir ou contrainte, les r\u00e9alisateurs qui traitent du sujet refusent de choisir pour produire des r\u00e9cits complexes, tout autant sociaux que sexuels.<\/p>\n<p><a  class=\"read-also   u-block u-padding-4 u-margin-t-5 u-margin-b-5 bg-near-white t-link-wrapper t-decoration-none   @lg:u-flex @lg:u-margin-t-9 @lg:u-margin-b-9\"  href=\"https:\/\/tetu.com\/2024\/11\/12\/cinema-spartacus-ben-hur-nouveau-film-gladiator-ii-peplum-reservoir-fantasmes-gay-homo-erotisme\/\" data-type=\"post\" data-id=\"347345\">  <span class=\"read-also__label   u-inline u-fit-content t-label-large t-weight-900 t-condensed   @lg:u-margin-r-1\" data-no-link-fx>    \u00c0 lire aussi :  <\/span>  <span class=\"read-also__title   u-inline u-fill-space t-header-small t-weight-700 t-transform-none\" data-no-link-fx>    <span class=\"u-inline t-link-proxy\">      De \"Spartacus\" \u00e0 \"Gladiator\u00a0II\",\u00a0le p\u00e9plum, \u00e9ternel r\u00e9servoir \u00e0 fantasmes homo\u00e9rotiques    <\/span>  <\/span><\/a><\/p>\n<p>Rendons \u00e0 Andy Warhol le privil\u00e8ge d'avoir le premier film\u00e9 et diffus\u00e9 un film \u00e0 ce sujet\u00a0: <em>My Hustler<\/em> (<em>Mon gigolo<\/em>), r\u00e9alis\u00e9 en\u00a01965 avec ses amis Chuck Wein et Paul Morrissey, le temps d'un week-end \u00e0 Fire Island. En\u00a01968, le duo Dallesandro\/Morissey (le premier devant la cam\u00e9ra, le second derri\u00e8re) tourne <em>Flesh<\/em>, le premier\u00a0volet de leur \"trilogie\" proche du docu-fiction, dans lequel le beau Joe Dallesandro, bi, 18\u00a0ans et mari\u00e9\u00a0(dont Andy Warhol a plac\u00e9 le paquet sur un c\u00e9l\u00e8bre album des Rolling Stones), est mis sur le trottoir new-yorkais pour payer l'avortement de sa copine. L'heure est au cin\u00e9ma underground, exp\u00e9rimental, et c'est ce qui pousse Shirley Clarke \u00e0 tourner en douze\u00a0heures le documentaire <em>Portrait of Jason<\/em>, chef-d'\u0153uvre du (nouveau) cin\u00e9ma-v\u00e9rit\u00e9 qui suit les confidences explosives et embrum\u00e9es du gigolo africain-\u00adam\u00e9ricain Jason Holliday.<\/p>\n<p>Le Nouvel Hollywood r\u00e9cup\u00e8re bien vite les sujets et obsessions de l'underground. Ainsi suit-on dans <em>Macadam Cowboy<\/em>\u00a0(1969), adaptation du roman \u00e9ponyme de James Leo Herlihy par John Schlessinger, le grand blond muscl\u00e9 John Voight qui d\u00e9barque de son Texas natal s\u00fbr de lui et de ses charmes pour conqu\u00e9rir les trottoirs de Times Square. L'ann\u00e9e suivante, William Friedkin adapte la pi\u00e8ce <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2020\/09\/03\/video-le-trailer-tendu-de-the-boys-in-the-band-le-prochain-film-gay-inratable-de-netflix\/\" data-type=\"post\" data-id=\"154308\">The Boys in the Band<\/a><\/em> de Mart Crowley, le r\u00e9cit d'une soir\u00e9e d'anniversaire dans une petite bande d'amis gays new-yorkais. Et le cadeau ne se d\u00e9balle pas, il se d\u00e9shabille\u00a0: un escort, lui aussi blond, muscl\u00e9 et texan.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/X833gyKD6cY?si=TQ9BxfOVwJUQPV0A\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<p>Dans les ann\u00e9es&nbsp;1990, le novateur et lib\u00e9rateur New Queer Cinema (Derek Jarman, Todd Haynes, Gregg Araki, Gus Van Sant\u2026) fait la part belle \u00e0 ces personnages de gar\u00e7ons \u00e0 louer dans des productions am\u00e9ricaines et britanniques. Si ce n'est <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2023\/02\/17\/histoire-gay-lgbt-cinema-cesars-queers-1984-homme-blesse-film-chereau-scenario-herve-guibert\/\" data-type=\"post\" data-id=\"278171\">L'Homme bless\u00e9<\/a><\/em>, \u00e9crit par Patrice Ch\u00e9reau et Herv\u00e9 Guibert en&nbsp;1983, il faut attendre le tournant du si\u00e8cle pour que le cin\u00e9ma fran\u00e7ais s'empare vraiment du sujet.<\/p>\n<p>Ces derni\u00e8res ann\u00e9es, la prostitution gay int\u00e9resse de plus en plus de cin\u00e9astes \u00e9trangers, qui ouvrent de nouveaux points de vue. Ainsi en\u00a02021, le r\u00e9alisateur sino-autrichien CB\u00a0Yi suit avec d\u00e9licatesse mais sans d\u00e9tour, dans <em>Moneyboys<\/em>, le jeune Fei, issu d'un village de la campagne chinoise et qui, pour aider ses parents, va se prostituer en ville. En\u00a02023, le Britannico-Marocain Fyzal Boulifa raconte, dans <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2023\/07\/26\/cinema-gay-les-damnes-ne-pleurent-pas-film-homosexualite-maroc-avis-interview-fyzal-boulifa\/\" data-type=\"post\" data-id=\"299967\">Les Damn\u00e9s ne pleurent pas<\/a><\/em>, la relation tarif\u00e9e qui lie le jeune Selim (Abdellah El Hajjouji) \u00e0 S\u00e9bastien (Antoine Reinartz), un Fran\u00e7ais install\u00e9 \u00e0 Tanger.<\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>My Own Private Idaho<\/em>, de Gus Van Sant, 1991<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Mike et Scott sont jeunes, beaux et naviguent \u00e0 vue entre drogue, prostitution homosexuelle et traumas parentaux. Scott (Keanu Reeves, tout juste sorti du succ\u00e8s de <em>Point Break<\/em>) est un h\u00e9t\u00e9ro fils de notables en rupture familiale tandis que Mike (River Phoenix, l'un des jeunes acteurs les plus en vue apr\u00e8s <em>Indiana Jones et la derni\u00e8re croisade<\/em>), gay et narcoleptique, sombre dans la recherche \u00e9perdue de sa m\u00e8re. Inspir\u00e9 par Shakespeare, Gus Van Sant signe avec <em>My Own Private Idaho<\/em> un film onirique et flottant d'une grande beaut\u00e9 plastique et ouvre, aux c\u00f4t\u00e9s de <a href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/01\/31\/cinema-angleterre-realisateur-le-dernier-eden-de-derek-jarman\/\" data-type=\"post\" data-id=\"354835\" data-type=\"post\" data-id=\"354835\">Derek Jarman<\/a> et Todd Haynes qui r\u00e9alisent la m\u00eame ann\u00e9e respectivement <em>Edward&nbsp;II<\/em> et <em>Poison<\/em>, la p\u00e9riode du New Queer Cinema.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/IpqMUwKH_5c?si=QsfKtjPsMPY1BzPZ\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Un fils<\/em>, d'Amal Bedjaoui, 2004<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Chose rare, ce moyen-m\u00e9trage sur la prostitution gay est r\u00e9alis\u00e9 par une femme. Mais le grand sujet d'<em>Un fils<\/em>, c'est l'incommunicabilit\u00e9 entre Selim, ce jeune homme qui, la nuit venue, enfile son d\u00e9bardeur \u00e0 strass et maquille un peu ses yeux pour hanter les nuits branch\u00e9es \u00e0 la recherche de clients, et Omar, son p\u00e8re, veuf inconsolable qui semble se laisser mourir.<\/p>\n<div style=\"position:relative;padding-bottom:56.25%;height:0;overflow:hidden;\">\n  <iframe src=\"https:\/\/geo.dailymotion.com\/player.html?video=xpx75j\" style=\"width:100%; height:100%; position:absolute; left:0px; top:0px; overflow:hidden; border:none;\" allowfullscreen=\"\" title=\"Dailymotion Video Player\" allow=\"web-share\"><br \/>\n  <\/iframe>\n<\/div>\n<ul>\n<li><strong><em>J'embrasse pas<\/em>, d'Andr\u00e9 T\u00e9chin\u00e9, 1991<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>C'est avec <em>J'embrasse pas<\/em>, en&nbsp;1991, qu'<a href=\"https:\/\/tetu.com\/2019\/04\/24\/techine\/\" data-type=\"post\" data-id=\"126787\">Andr\u00e9 T\u00e9chin\u00e9<\/a> met pour la premi\u00e8re fois l'homosexualit\u00e9 au centre d'un de ses films, avec cette histoire de jeune provincial qui d\u00e9barque plein d'innocence \u00e0 Paris avec ses r\u00eaves de cin\u00e9ma. Pierre (Manuel Blanc, C\u00e9sar du meilleur espoir en&nbsp;1992 pour ce r\u00f4le) commence \u00e0 se prostituer aupr\u00e8s d'hommes puissants de la sph\u00e8re culturelle parisienne (parmi lesquels Romain, personnage inspir\u00e9 de Roland Barthes et incarn\u00e9 par Philippe Noiret), se dit h\u00e9t\u00e9ro et n'embrasse pas. Son histoire s'inspire directement de l'exp\u00e9rience personnelle d'un des sc\u00e9naristes du film, le com\u00e9dien et r\u00e9alisateur <a href=\"https:\/\/tetu.com\/2023\/09\/15\/jacques-nolot-realisateur-gay-chatte-deux-tetes-interview-cinema\/\" data-type=\"post\" data-id=\"302251\" data-type=\"post\" data-id=\"302251\">Jacques Nolot<\/a>. Dans son long-m\u00e9trage tr\u00e8s personnel, <em>Avant que j'oublie<\/em>, ce dernier reprend en&nbsp;2007 les habits de Pierre pour raconter la s\u00e9ropositivit\u00e9 et la solitude d'un ancien prostitu\u00e9.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/9zt5YnvTYjU?si=BWJTkTve3pvoMeJU\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>The Living End<\/em>, de Gregg Araki, 1992<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Avant m\u00eame sa cultissime Teenage Apocalypse Trilogy (<em>Totally F***ed Up<\/em>, <em>The Doom Generation<\/em>, <em>Nowhere<\/em>), le cin\u00e9aste californien <a href=\"https:\/\/tetu.com\/2019\/03\/21\/pourquoi-il-faut-voir-la-serie-now-apocalypse\/\" data-type=\"post\" data-id=\"124783\">Gregg Araki<\/a> impose avec <em>The Living End<\/em> son esth\u00e9tique \"dark pop\", en cr\u00e9ant un duo h\u00e9doniste que composent un jeune escort gay, Luke, et un critique de films, Jon, tous les deux s\u00e9ropositifs. Araki reviendra sur la th\u00e9matique en&nbsp;2004 avec <em>Mysterious Skin<\/em>, qui retrace le parcours de deux&nbsp;gar\u00e7ons viol\u00e9s enfants, dont l'un se prostitue d\u00e8s l'adolescence.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/7mvDLTMUtQQ?si=V54UDNifbcEJa9OG\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Basketball Diaries<\/em>, de Scott Kalvert, 1995<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>L'Am\u00e9ricain Jim Carroll est pass\u00e9 \u00e0 la post\u00e9rit\u00e9 gr\u00e2ce \u00e0 <em>Basketball Diaries<\/em>, son journal intime, r\u00e9cit d'une descente aux enfers d'un ado new-yorkais tr\u00e8s dou\u00e9 pour le basket et l'\u00e9criture, qu'adapte ici Scott Kalvert&nbsp;(mort en 2014). Apr\u00e8s le d\u00e9c\u00e8s d'un ami atteint de leuc\u00e9mie, Jim (Leonardo DiCaprio) devient accro \u00e0 l'h\u00e9ro\u00efne, quitte l'appartement familial et se confronte \u00e0 la violence de la rue, aux luttes de bandes rivales, \u00e0 la prostitution dans les toilettes publiques et \u00e0 la prison. Avec sa forme relativement classique, le film touche un large public et devient culte dans les lyc\u00e9es am\u00e9ricains.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/YOt7IEY0PdU?si=UMCJPHqHt10zP-h3\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Hustler White<\/em>, de Bruce LaBruce et Rick Castro, 1996<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Un bel \u00e9talon au corps muscl\u00e9, jou\u00e9 par Tony Ward, mannequin Calvin Klein et ex de Madonna, est retrouv\u00e9 mort dans un jacuzzi et revient, en voix off, nous conter sa vie d'escort sur le boulevard Santa Monica de West Hollywood. Troisi\u00e8me&nbsp;film sign\u00e9 par le r\u00e9alisateur queer et punk de Toronto Bruce LaBruce, <em>Hustler White<\/em> s'amuse des codes du film noir am\u00e9ricain, offrant un Boulevard du cr\u00e9puscule version trash qui encha\u00eene les sc\u00e8nes de sexe plus ou moins explicites. La m\u00eame ann\u00e9e, les m\u00eames trottoirs de Santa Monica sont aussi le d\u00e9cor de <em><a href=\"https:\/\/www.youtube.com\/watch?v=TPSqGXFqqCI\" target=\"_blank\" rel=\"noreferrer noopener\">Johns<\/a><\/em>, r\u00e9alis\u00e9 par Scott Silver, un film d'escorts \"de No\u00ebl\", plus classique et moins marquant.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/_ZsZTZh981Q?si=Ov6Aog3liqIl2NaY\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>L.I.E. Long Island Expressway<\/em>, de Michael Cuesta, 2001<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Devenu depuis r\u00e9alisateur de s\u00e9ries \u00e0 succ\u00e8s (<em>Six Feet Under<\/em>, <em>Dexter<\/em>, <em>Homeland<\/em>\u2026), Michael Cuesta a \u00e9t\u00e9 r\u00e9v\u00e9l\u00e9 au Festival de Sundance en&nbsp;2001 avec <em>L.I.E. Long Island Expressway<\/em>. Howie&nbsp;(Paul Dano), en rupture familiale, passe ses journ\u00e9es \u00e0 tra\u00eener avec son pote Gary, un jeune prostitu\u00e9. Lors d'une effraction, ils rencontrent le myst\u00e9rieux \"Big John\" (Brian Cox), un client de Gary\u2026 Abordant \u00e0 la fois la prostitution et la p\u00e9dophilie, le film tisse une toile proche de celle que mettra en sc\u00e8ne Gregg Araki dans <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2022\/07\/04\/cinela-mysterious-skin-gregg-araki-streaming-mubi-film-gay-culte\/\" data-type=\"post\" data-id=\"248551\">Mysterious Skin<\/a><\/em>.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/XeiQT_7x4YQ?si=VyTtcn0yw9wg_K-J\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Days<\/em>, de Tsai Ming-liang, 1983<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Le cin\u00e9aste ta\u00efwanais Tsai Ming-liang offre avec <em>Days<\/em>, pr\u00e9sent\u00e9 \u00e0 Berlin en&nbsp;2020 et r\u00e9compens\u00e9 du prix du jury aux Teddy Awards, une exp\u00e9rience sensorielle et \u00e9motionnelle. Pr\u00e9cis et tr\u00e8s peu dialogu\u00e9, le film suit quelques moments de la vie de Kang, un homme m\u00fbr de la classe moyenne qui, malade, quitte sa maison pour suivre une s\u00e9ance d'acupuncture, et du jeune Non qui, dans son petit appartement, se d\u00e9voue \u00e0 ses pratiques religieuses et \u00e0 la pr\u00e9paration minutieuse d'un repas. Quand, \u00e0 l'issue de sa s\u00e9ance de soins m\u00e9dicaux, Kang r\u00e9serve un massage dans l'\u00e9tablissement qui emploie Non, les deux hommes se rencontrent enfin. Lors de ce bref \u00e9change doux et tarif\u00e9, une connexion fugitive na\u00eet entre eux.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/hgG25_7BCIQ?si=e8ZShas443I685hb\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Greek Pete<\/em>, d'Andrew Haigh, 2009<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Le docu-fiction <em>Greek Pete<\/em> suit le quotidien de Pete, jeune homme ambitieux qui d\u00e9barque \u00e0 Londres pour \u00eatre \"rent boy\" (gar\u00e7on \u00e0 louer) et, dit-il, <em>\"faire le plus d'argent possible\"<\/em> pendant une ann\u00e9e. Ce qui ne manque pas de mettre \u00e0 l'\u00e9preuve son couple h\u00e9t\u00e9ro en raison de la jalousie de sa copine. Cette plong\u00e9e crue et tr\u00e8s document\u00e9e dans le milieu de l'escorting londonien signe les premiers pas du cin\u00e9aste britannique Andrew Haigh, \u00e0 qui l'on doit, entre autres, la s\u00e9rie <em>Looking<\/em> et le film <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2024\/02\/14\/cinema-sans-jamais-nous-connaitre-drame-romantique-gay-parfait-saint-valentin-andrew-haigh\/\" data-type=\"post\" data-id=\"324748\">Sans jamais nous conna\u00eetre<\/a><\/em>.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/z3KVNR0Y6FI?si=7S135idTyZsU92hT\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Eastern Boys<\/em>, de Robin Campillo, 2014<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Daniel, un quinqua solitaire, rencontre Marek, jeune escort ukrainien qui officie dans les couloirs de la gare du Nord. Mais en lieu et place du rendez-vous sexuel tarif\u00e9 attendu, Daniel assiste, impuissant, \u00e0 l'envahissement brutal de son appartement, cambriol\u00e9 devant ses yeux. Avec <em>Eastern Boys<\/em>, le cin\u00e9aste Robin Campillo frappe fort, trois&nbsp;ans avant <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2020\/11\/30\/arnaud-valois-lenergie-des-disparus-nous-entourait-pendant-le-tournage-de-120-battements-par-minutes\/\" data-type=\"post\" data-id=\"161733\">120&nbsp;battements par minute<\/a><\/em>, avec un film brutal, ancr\u00e9 dans une r\u00e9alit\u00e9 sociale document\u00e9e, qui joue sur les fronti\u00e8res subtiles entre excitation et peur, d\u00e9sir et abandon.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/vNMZ9IdNKiQ?si=91BI9AIRwIqm3dxl\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Brothers of the Night<\/em>, de Patric Chiha, 2016<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Pour son troisi\u00e8me&nbsp;film, <em>Brothers of the Night<\/em>, le r\u00e9alisateur autrichien Patric Chiha a p\u00e9n\u00e9tr\u00e9 les milieux de la prostitution homosexuelle \u00e0 Vienne. De bars de nuit en cin\u00e9mas pornos, ce documentaire \u00e0 l'esth\u00e9tique l\u00e9ch\u00e9e suit ces gar\u00e7ons roms ou bulgares, majoritairement h\u00e9t\u00e9rosexuels et \"gays for pay\". \u00c0 leurs efforts de para\u00eetre d\u00e9sirables la nuit r\u00e9pond leur pr\u00e9carit\u00e9 pendant la journ\u00e9e.<\/p>\n<div style=\"position:relative;padding-bottom:56.25%;height:0;overflow:hidden;\">\n  <iframe src=\"https:\/\/geo.dailymotion.com\/player.html?video=x8tlnq0\" style=\"width:100%; height:100%; position:absolute; left:0px; top:0px; overflow:hidden; border:none;\" allowfullscreen=\"\" title=\"Dailymotion Video Player\" allow=\"web-share\"><br \/>\n  <\/iframe>\n<\/div>\n<ul>\n<li><strong><em>Sauvage<\/em>, de Camille Vidal-Naquet, 2018<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Lorsqu'il est pr\u00e9sent\u00e9 en mai&nbsp;2018 \u00e0 la Semaine de la critique du Festival de Cannes, <em>Sauvage<\/em> choque, divise, \u00e9blouit et d\u00e9go\u00fbte. La force de ce premier&nbsp;long-m\u00e9trage de Camille Vidal-Naquet, c'est de regarder la prostitution homosexuelle sans jamais d\u00e9tourner les yeux des violences physiques, sexuelles, morales et quotidiennes qui r\u00e9gissent la vie de L\u00e9o&nbsp;(<a href=\"https:\/\/tetu.com\/2023\/09\/18\/felix-maritaud-ennemi-interview-acteur-magazine-tetu\/\" data-type=\"post\" data-id=\"216311\">F\u00e9lix Maritaud<\/a>), 22&nbsp;ans, qui semble sombrer malgr\u00e9 la relation qu'il construit tant bien que mal avec Ahd, plus aguerri aux rouages du m\u00e9tier.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/yhrXZr6gea0?si=WcfGkHXdu4xDAmGE\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Hard Paint<\/em>, de Filipe Matzembacher et Marcio Reolon, 2018<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Deuxi\u00e8me film d'un couple de cin\u00e9astes br\u00e9siliens, <em>Hard Paint<\/em> (<em>Tinta Bruta<\/em> en version originale) dresse le portrait d'un jeune homme en proie \u00e0 l'isolement. Pedro s'est fait virer de la fac \u00e0 la suite d'une agression, et sa s\u0153ur quitte l'appartement qu'ils partageaient, le plongeant dans un ab\u00eeme de solitude. Son refuge, c'est sa chambre dans laquelle il se livre, devant son ordinateur, \u00e0 des shows exhib en tant que \"camboy\". Il se d\u00e9nude et aguiche les voyeurs\/clients en jouant avec des peintures fluos, faisant de son corps \u00e0 la fois un objet de d\u00e9sir et une \u0153uvre d'art. C'est via cette activit\u00e9 qu'il va se confronter \u00e0 la rencontre amoureuse, mais aussi aux pires des dangers.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/tTRJNw9iGeM?si=jDZlUG23RK3CtYN0\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Baby<\/em>, de Marcelo Caetano, 2025<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>Avec <em><a href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/03\/19\/cinema-film-baby-histoire-escort-gay-sao-paulo-bresil-bande-annonce-avis-critique\/\" data-type=\"post\" data-id=\"358311\" data-type=\"post\" data-id=\"358311\">Baby<\/a><\/em>, son deuxi\u00e8me long-m\u00e9trage, r\u00e9alis\u00e9 plusieurs ann\u00e9es apr\u00e8s son <em>Corpo Eletrico<\/em> sorti en catimini, le cin\u00e9aste <a href=\"https:\/\/tetu.com\/2023\/12\/08\/film-gay-lgbt-bresil-levante-novo-queer-cinema\/\" data-type=\"post\" data-id=\"311890\">br\u00e9silien<\/a> Marcelo Caetano raconte le nouveau d\u00e9part de Wellington, un jeune homme tout juste lib\u00e9r\u00e9 d'un centre p\u00e9nitentiaire pour mineurs. \u00c9lectron libre, en qu\u00eate de stabilit\u00e9 financi\u00e8re, il arpente les rues de Sao Paulo, surtout l'avenue San Juan o\u00f9, au d\u00e9tour d'un cin\u00e9ma porno, il fait la connaissance de Ronaldo, un daddy muscl\u00e9 et poilu. Ni une ni deux, cette bombe de testost\u00e9rone prend sous son aile le minet et lui apprend les rouages de la prostitution \u2013&nbsp;et plus si affinit\u00e9s, tant ils s'embrassent, se chamaillent et se confient, alimentant des sentiments contrari\u00e9s au gr\u00e9 de leurs m\u00e9saventures.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/Q_kJZKpi4Ps?si=diE7t78Dj8AHLvpd\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<p><a  class=\"read-also   u-block u-padding-4 u-margin-t-5 u-margin-b-5 bg-near-white t-link-wrapper t-decoration-none   @lg:u-flex @lg:u-margin-t-9 @lg:u-margin-b-9\"  href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/03\/21\/travail-du-sexe-prostitution-escort-cinema-film-sortie-baby-ricardo-teodoro-la-beaute-des-trottoirs-du-bresil\/\" data-type=\"post\" data-id=\"358892\">  <span class=\"read-also__label   u-inline u-fit-content t-label-large t-weight-900 t-condensed   @lg:u-margin-r-1\" data-no-link-fx>    \u00c0 lire aussi :  <\/span>  <span class=\"read-also__title   u-inline u-fill-space t-header-small t-weight-700 t-transform-none\" data-no-link-fx>    <span class=\"u-inline t-link-proxy\">      Rencontre avec Ricardo Teodoro, l'escort sexy de \"Baby\"    <\/span>  <\/span><\/a><\/p>\n<ul>\n<li><strong><em>Sebastian<\/em>, de Mikko Makela, au cin\u00e9ma le 9 avril<\/strong><\/li>\n<\/ul>\n<p>\u00c0 Londres, Max, 25&nbsp;ans, r\u00e9dacteur sous-pay\u00e9 d'un m\u00e9dia en ligne, r\u00eave de publier son premier livre&nbsp;: un r\u00e9cit \u00e0 la fronti\u00e8re de l'autofiction qu'il nourrit de ses exp\u00e9riences d'escort gay. Le jeune homme se r\u00e9invente alors sous le pr\u00e9nom de Sebastian, mais cette p\u00e9rilleuse double vie met \u00e0 mal sa sant\u00e9 mentale. Avec son ambiance feutr\u00e9e et l'interpr\u00e9tation pleine de nuances de son acteur principal, Ruaridh Mollica, le deuxi\u00e8me film du r\u00e9alisateur finlandais Mikko Makela met en sc\u00e8ne les d\u00e9rives d'un jeune \u00e9crivain qui se perd au nom de l'art\u2026 ou, plut\u00f4t, de la gloire.<\/p>\n<p><iframe width=\"560\" height=\"315\" src=\"https:\/\/www.youtube.com\/embed\/3KwCxI-rsgo?si=9BvkvPN7b6Dau2vP\" title=\"YouTube video player\" frameborder=\"0\" allow=\"accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share\" referrerpolicy=\"strict-origin-when-cross-origin\" allowfullscreen=\"\"><\/iframe><\/p>\n<p><a  class=\"read-also   u-block u-padding-4 u-margin-t-5 u-margin-b-5 bg-near-white t-link-wrapper t-decoration-none   @lg:u-flex @lg:u-margin-t-9 @lg:u-margin-b-9\"  href=\"https:\/\/tetu.com\/2025\/04\/07\/cinema-sebastian-film-histoire-ecrivain-escort-boy-gay-mikko-makela-avis-critique-interview\/\" data-type=\"post\" data-id=\"359562\" data-type=\"post\" data-id=\"359562\">  <span class=\"read-also__label   u-inline u-fit-content t-label-large t-weight-900 t-condensed   @lg:u-margin-r-1\" data-no-link-fx>    \u00c0 lire aussi :  <\/span>  <span class=\"read-also__title   u-inline u-fill-space t-header-small t-weight-700 t-transform-none\" data-no-link-fx>    <span class=\"u-inline t-link-proxy\">      \"Sebastian\"\u00a0ou les nuits fauves d'un escort boy en\u00a02025\u00a0: rencontre avec Mikko M\u00e4kel\u00e4    <\/span>  <\/span><\/a><\/p>\n<div id=\"div-gpt-ad-1621434471533-0\" class=\"ad-slot u-justify-content-center u-margin-b-3\" style=\"display:flex\">\n  <script>\n    googletag.cmd.push(function() { googletag.display('div-gpt-ad-1621434471533-0'); });\n  <\/script>\n<\/div>\n<p><em>Cr\u00e9dit photo\u00a0: Hustler White Productions \/ Collection Christophel<\/em><\/p>\n<div class=\"wp-block-post-terms\"><a href=\"https:\/\/tetu.com\/tag\/cinema\/\" data-type=\"tag\" data-id=\"10\">cin\u00e9ma<\/a> | <a href=\"https:\/\/tetu.com\/tag\/travail-du-sexe\/\" data-type=\"tag\" data-id=\"4697\">travail du sexe<\/a> | <a href=\"https:\/\/tetu.com\/tag\/film\/\" data-type=\"tag\" data-id=\"61\">film<\/a> | <a href=\"https:\/\/tetu.com\/tag\/ecrans\/\" data-type=\"tag\" data-id=\"8247\">\u00e9crans<\/a> | <a href=\"https:\/\/tetu.com\/tag\/culture\/\" data-type=\"tag\" data-id=\"252\">culture<\/a> | <a href=\"https:\/\/tetu.com\/tag\/magazine\/\" data-type=\"tag\" data-id=\"555\">magazine<\/a><\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"[Article \u00e0 retrouver dans votre magazine t\u00eatu\u00b7 du printemps] \"J'adore les prostitu\u00e9s, c'est tellement romantique\u2009!\" a d\u00fb dire quelqu'un, un jour. Comment r\u00e9cemment dans les films Baby et Sebastian, la figure de l'escort peuple les \u00e9crans du cin\u00e9ma gay. 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