Selon une récente étude, la masturbation serait un précieux allié contre le cancer de la prostate. Alors, prenez les choses en main !
On savait déjà que la masturbation était bénéfique pour le moral. En effet, lors de l'éjaculation, le cerveau libère de la dopamine, hormone responsable de la sensation de bien-être. Cependant, les bénéfices ne sont pas que psychologiques mais également physiques.
Une récente étude publiée dans la revue scientifique European Urology s'est intéressée au lien entre fréquence de l'éjaculation et risque de cancer de la prostate. Pour ce faire, les chercheurs ont suivi plus de 30 000 hommes durant 18 ans, de 1992 à 2010. Durant ce laps de temps, la fréquence des éjaculations à été évaluée sur trois périodes : entre 20 et 29 ans, entre 40 et 49 ans et l'année précédant la remise du premier questionnaire en 1992.
Les résultats semblent sans appel, plus la fréquence de l'éjaculation est importante, moins le risque de cancer de la prostate est élevé, et ce à tout âge. Ainsi, les hommes de 20 - 29 ans se masturbant plus de 21 fois par mois ont 19% de risques en moins de développer un cancer de la prostate que ceux qui se masturbent entre 4 et 7 fois. Pour la même fréquence, le pourcentage grimpe même jusqu'à 22% pour la tranche d'âge 40 - 49.
Les résultats viennent étayer la "théorie de la frustration"
Bien que l'étude ne démontre pas d'effet de causalité entre fréquence de l'éjaculation et risque de cancer de la prostate, les résultats semble étayer ce que les chercheurs entrevoient depuis plusieurs années sans l'avoir vérifié pour le moment ; notamment la fameuse "théorie de la frustration". Cette théorie se base sur le caractère cancérigène du liquide prostatique, notamment par la présence de polyamines, putrescine, spermidine, spermine... lesquels pourraient endommager les canaux reliés à la prostate. Donc, plus vous vous masturbez et plus vous évitez la stagnation du liquide prostatique dans les canaux et donc leur potentiel effet cancérigène. Potentiel, car pour l'heure ce ne sont que des suppositions, aucune étude prospective n'ayant encore été réalisée.
Dans le doute et jusqu'à ce que de nouveaux travaux viennent étayer le sujet, un seul conseil : "Masturbez-vous, c'est bon pour vous !"