santéLe sport pour le moral

Par Romain Moreau le 02/09/2016
sport moral

La pratique d'un sport a de nombreux bénéfices physiques mais également psychologiques. Passage en revue de ses apports pour le moral.

La rentrée est arrivée et le retour au travail occasionne pour certain un petit coup de blues. Afin de ne pas finir l’année au plus bas, il est l’heure de s’adonner à la pratique d’un sport pour entretenir un moral boosté par les vacances.

Les endorphines : l’euphorie sans la dépendance physique

Libérées par le cerveau en situation de stress, les endorphines sont considérées comme l’hormone du bonheur. Pas étonnant : ses effets sont considérées comme similaires aux opiacées, rien que ça !
La course à pied est un bon déclencheur d’endorphines, pendant et après l'effort. Contrairement à une optique de performance, le rythme doit être peu intense et la durée de course assez longue (au delà des 30 minutes) pour optimiser la sécrétion de cette précieuse hormone. Mais rassurez-vous, vous pourrez aussi apprécier une partie de ses effets dans toutes les activités sportives.

La forme physique

Si les effets de l’esprit sur le corps ne sont plus à démontrer, les effets du corps sur le moral sont tout aussi intéressants. Comment ne pas se rendre compte que le bien-être psychologique est lié au bien-être physique. On s’en aperçoit largement lorsque l’on tombe malade, le moral flanche rapidement. Et bien, inversement, lorsque vous avez une bonne forme physique, vous vous sentez plein d'energie. Vous êtes physiquement et psychologiquement en « béton ».

La bigorexie : du bien-être au mal-être

Même lorsqu’il s’agit de sport, la dose fait le poison. Outre les blessures liées au sur-entraînement, vous pouvez vous sentir mal psychologiquement si vous manquez un jour de sport ou si vous avez la sensation de ne pas en avoir fait assez. Ce phénomène a un nom : la bigorexie (terme à utiliser pour briller en soirée?). Attention, on ne parle pas du petit sentiment de culpabilité si vous avez manqué de motivation un soir d'hiver. Nous parlons des drogués du sport qui ne peuvent pas entrevoir une journée sans exercices physiques.
A ce niveau-là, la pratique du sport devient une dépendance - moins toxique que les drogues, soyons clairs -, le signe d’un malaise psychologique sous-jacent (souvent l’estime de soi).

Le sport, c'est bon pour le moral

Pour conclure, la recommandation de l’activité physique par tous les intervenants du monde de la santé n’est pas sans fondements, y compris dans l’optique de développer un bien-être psychologique. Alors si vous avez l’habitude de passer l’hiver au « bout du rouleau », pratiquez une activité physique tout au long de l’année.
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