Découvrez ce qui nous rend inégaux face à la perte de poids et de gras.
Peu sont ceux qui n’ont jamais tenté de perdre du poids, avec un succès différent. Si les résultats obtenus peuvent s’expliquer par le manque de moyens mis en oeuvre ou la mise en oeuvre de moyens non adaptés, ils s’expliquent aussi par une inégalité face à la perte de poids. Voici pour vous ce que j’ai pu constater à travers mes différents accompagnements sportifs et diététiques pour des pratiquants désirant perdre du poids.
La première différence concerne les réactions physiologiques de la personne
Tout d’abord, nous ne perdons pas notre poids au même rythme. Certains brûlent 3.000 calories dans une journée à ne rien faire, d’autres seulement 1.000 calories. C’est ce qu’on appelle le métabolisme basal. Plus il est élevé, plus ce sera facile de perdre du poids. Ce dernier a tendance à ralentir avec l’âge ce qui explique qu’à alimentation et dépenses énergétique égales, vous prenez du poids à 50 ans alors que ce n’était pas le cas à 20 ans.
Ensuite, sachez que la localisation de la perte de poids est en très grande partie génétique. Certains ont la chance de stocker uniformément sur tout le corps mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Si vous avez tendance à accumuler du gras en priorité sur le ventre (cas le plus classique chez les hommes), attendez-vous à ce que ce gras abdominal soit le plus difficile à faire partir malgré de longues et intenses séries d’exercices d’abdominaux.
La seconde est relative aux aspects psychologiques du pratiquant
Pour certains, il n’est pas difficile de manger moins ou moins sucré. Pour d’autres, c’est l’enfer. Vous pouvez avoir tendance à évacuer une frustration quotidienne dans la nourriture alors que d’autres arrêtent de manger lorsque ça va mal. La différence est flagrante lors d’un chagrin d'amour : si vous êtes du genre à vous ruer sur la boite de bonbons ou la tablette de chocolat devant la télé, il se peut que vous soyez du genre à évacuer votre frustration dans la nourriture. Ainsi, le contexte sera déterminant dans la réussite de votre perte de poids.
Par ailleurs, vous pourrez éprouver une sensation de manque les premières semaines, liée à une « dépendance » au goût sucré. Des expériences chez des souris ont démontré que ces dernières étaient plus attirées par le sucre que par la cocaïne (alors que les chercheurs les avaient rendu dépendantes aux deux). Ceux qui sont très dépendants au goût sucré pourront trouver leur salut dans les édulcorants s’ils n’ont rien contre.
La troisième relève des différences "sociales"
Enfin, je terminerai cet article en parlant des différences « sociales » qui se répercutent sur la perte de poids. Si vous avez tendance à sortir fréquemment, il sera très difficile d’éviter les amuses-bouches chez les amis ou bien les boissons alcoolisées dans les bars et boîtes. A l’inverse, les casaniers auront moins de difficultés à organiser leur perte de poids.
Vous avez pu vous rendre compte que nous ne sommes pas tous égaux face à la perte de poids, que ce soit au niveau physiologique, psychologique ou social. Alors que toutes ces composantes sont à prendre en compte pour réussir une perte de poids, il apparaît évident que la plupart des « régimes » tout faits sont voués à l’échec.
Retrouvez notre coach Romain Moreau sur son site : rm-coach-sportif