Primaire de la gauche : PMA pour toutes, tous pour la PMA... sauf Manuel Valls

Par Adrien Naselli le 09/01/2017
primaire de la gauche PMA

Sur les sept candidats à la primaire de la gauche, Sylvia Pinel, Vincent Peillon, Benoît Hamon, Jean-Luc Bennahmias et François de Rugy ont promis d'autoriser la procréation médicalement assistée (PMA).

Le premier tour de la primaire dite de "la Belle alliance populaire" (socialistes, écologistes en rupture avec Europe Ecologie Les Verts et quelques radicaux) se tiendra dimanche 22 janvier. Dans un paysage politique recomposé par la percée d'Emmanuel Macron au centre, elle semble pour l'heure moins attirer les foules que celle de la droite. Sylvia Pinel est la seule des sept candidats à être issue du Parti Radical de Gauche (PRG) dont elle est la présidente et également la seule femme. Comme un air de déjà vu après Nathalie Kosciusko-Morizet au centre du plateau exclusivement masculin des primaires de la droite et du centre qui consacrèrent François Fillon, l'un des hommes les plus conservateurs de la compétition, champion des Républicains.
Sylvia Pinel, gratifiée de 2% d'intentions de vote par divers sondages, est celle qui a le plus fermement affirmé son intention d'étendre la PMA aux couples de femmes. Il s'agit d'une critique frontale de la politique de François Hollande qui renonça à ouvrir la PMA à toutes les femmes en même temps que le mariage pour tous, sous la pression de la Manif pour tous.

Si Hollande ne l'a pas fait...

Vincent Peillon, qui se présente en héritier de François Hollande, promet d'étendre la PMA à tous les couples; Jean-Luc Bennahmias et Benoît Hamon aussi. Ce n'est pas le cas des candidats les mieux placés dans les sondages, à savoir Manuel Valls qui n'a fait que promettre "un débat" sur le sujet, et Arnaud Montebourg qui est pour l'heure resté silencieux sur la question selon nos informations.
L'écologiste François de Rugy promet en outre d'étendre le droit à la gestation pour autrui (GPA) en l'encadrant. Il est le seul candidat de la primaire à aborder le sujet.
 
Crédit photo couverture / collectif Oui oui oui