Ce chanteur flamand de 26 ans revient avec un deuxième album hanté et furieusement romantique. Il sera en concert au Yoyo (Palais de Tokyo) à Paris le 16 novembre. Quelque part entre Drake, Frank Ocean et Christine and the Queens, le Belge et la Bête.
Il a un regard d’une douceur inouïe. Un visage d’ado qu’il planque sous une épaisse barbe. Ça, c’est à la ville. Mais sur scène, Max Colombie alias Oscar and the Wolf est un démon de chanteur. Une tempête qui engloutit son public sous un torrent de beats électro, de sueur et de paillettes. En France, s’il était récemment à l’affiche du festival Lollapalooza à Paris, on le connaît encore mal. Mais chez lui, en Belgique, Oscar and the Wolf est une icône. Après trois EP et un premier album plus cotonneux (Entity), le jeune Flamand revient cette fois en défiant avec leurs armes et sur leur terrain (c’est-à-dire en anglais) les tauliers américains du rnb, de Frank Ocean à Drake : « Drake est une influence énorme pour moi », avoue le musicien. « Pendant que je bossais sur l’album, je me passais en boucle Fire & Desire. Récemment j’ai découvert qu’il s’était fait tatouer le visage de la chanteuse Sade. Maintenant je comprends pourquoi j’aime autant Drake : il y a tellement de Sade dans sa musique ! » Parmi ses autres marottes, Max cite pêle-mêle les Smiths, l’israélien Kutiman ou la diva Lana Del Rey : « Je l’adore. C‘est comme Rihanna et Beyoncé : dès qu’elles sortent un truc, j’ai l’impression que c’est parfait pour moi ! » Mais son nom de scène Oscar and the Wolf nous en rappelle un autre : celui de Christine and the Queens. Ça tombe bien, c’est l’une des rares artistes françaises qui trouve grâce à ses yeux. « Je l’ai rencontrée à un festival à Anvers. J’aime sa folie. Elle n’a pas peur d’être étrange, de proposer autre chose au public qu’une image de chanteuse sexy ».
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