Lancée en septembre 2023 par Yori Bailleres (le compagnon de Stéphane Bern), l'application Maison Matrimoniale est une agence matrimoniale en ligne pour hommes. Les membres y sont authentifiés par une pièce d’identité, et sélectionnés sur leur motivation à rencontrer l’âme soeur.
Maison Matrimoniale, qu’est-ce que c’est ?
Yori Bailleres : Maison Matrimoniale est une agence matrimoniale gay en ligne pour les hommes qui en ont assez de chercher l'amour sur les applications grand public. Ras-le-bol des rencontres qui restent majoritairement virtuelles ou qui sont trop souvent axées sur le sexe ! Il y a un réel phénomène de saturation pour les célibataires qui cherchent une vraie relation et qui sont noyés dans un océan d’applications…
Pourquoi avoir créé Maison Matrimoniale ?
Disons que pour les célibataires gays qui recherchent une relation durable en ligne, la vie est difficile. Comme les utilisateurs sont tous anonymes, c’est la jungle quelle que soit l’application choisie ! Entre les faux profils, les mythos – même si je déteste ce terme, les hommes déjà en couple, les adeptes de « plans directs » ou de chemsex, sans oublier les sollicitations d'escorts… il était temps de proposer un espace courtois, sécurisé et de qualité pour les célibataires « sérieux » en recherche active d'un partenaire de vie.
Qu’est-ce qui différencie Maison Matrimoniale des autres applis de rencontre gay ?
Maison Matrimoniale est une agence matrimoniale sélective : seuls sont retenus les célibataires qui montrent une réelle motivation dans leur recherche amoureuse. Les membres discutent de manière anonyme mais tous ont été authentifiés à l'aide d'une pièce d'identité. L’application propose donc un espace sécurisé où l’on peut rencontrer les gens sans retenue, sans penser au traquenard, à la mauvaise blague ou au manque de sérieux.
De plus, nous veillons à éviter certaines pratiques observées en ligne, comme le fait de ne jamais franchir le cap de la rencontre, d’ajouter une photo de profil qui n’est pas fidèle à la réalité, ou encore cette insupportable habitude du « ghosting », c'est-à-dire la tendance à échanger avec quelqu’un, parfois pendant des jours, puis à ne plus lui répondre soudainement, sans aucune explication. C’est humainement violent et cela peut laisser un goût amer entraînant une perte de confiance et une profonde lassitude à l'envie de trouver l’âme soeur. Chez Maison Matrimoniale, ces pratiques sont sanctionnées par une note de courtoisie en ligne, et une note de savoir-être après les rencontres.
Enfin, les membres choisissent une « dominante » qui permet de donner un avant-goût de leur personnalité ou de leur style de vie. Ils ont le choix entre Apollon, Nature, Famille, Bcbg, Successful, Esthète, Artiste, Geek, Bcbg, Généreux, Intellectuel, Optimiste, Épicurien, Spirituel, Sportif, et International. Les membres choisissent aussi pour pseudo une personnalité inspirante à leurs yeux. C'est assez drôle de recevoir des demandes de discussion de la part de Jean Cocteau, Antoine de Saint-Exupéry, Christian Dior ou Timothé Chalamet…
À qui s'adresse cette application ?
Elle est principalement destinée aux célibataires accomplis qui ont le goût pour la culture, les arts ou les questions de politique et de société. Par « accompli », j’entends des personnes qui se sont réalisées soit humainement, soit professionnellement, voire les deux. Mais ce sont surtout des gens qui se sentent prêts à s'investir dans une vraie relation.
Est-ce un service payant ?
Il y a un abonnement pour pouvoir répondre aux messages reçus, ce qui est aussi un gage de qualité vis-à-vis des gens avec lesquels vous échangez. Ceci dit, c’est évidemment beaucoup moins cher qu’une agence matrimoniale physique, et au moins vous avez la possibilité de contacter qui vous voulez.
Un conseil pour la route ?
Ma petite expérience de l'univers du dating m’a appris que plus vous ferez de rencontres, plus vous aurez de chance de tomber un jour sur la personne qu’il vous faut ! Alors, multipliez les contacts et les rendez-vous, je ne peux que vous encourager à provoquez le destin.
