Midnight special, The Lady in the van et No Land’s song : notre sélection de films à découvrir au cinéma dès le mercredi 16 mars.
Midnight special car on retrouve les bras et la moue rassurants de Michael Shannon. Il était déjà le héros de Jeff Nichols, que la critique présente comme « l’héritier de Steven Spielberg », dans Take shelter. Aux côtés de Jessica Chastain, il incarnait un homme de l’Amérique profonde sujet à d’intenses crises d’angoisse et obsédé par l’idée de mettre sa femme et sa fille à l’abri, persuadé qu’une tempête gigantesque se prépare… Dans Midnight special, sa camarade à l’écran est Kirsten Dunst et c’est son fils quelque peu messianique qu’il cherche à protéger.
The Lady in the van parce que Maggie Smith, l’incontournable et indétrônable mamie anglaise, se plait dans le genre comédie et que ça lui va bien. Déjà l’an dernier, elle nous avait ému dans My Old lady d’Israël Horovitz. Pour ce nouveau film – mais pas ce nouveau rôle, tiré d’une histoire vraie, puisqu’elle l’a déjà interprété au théâtre – elle troque les habits d’aristocrate qu’elle porte dans la série Downton Abbey pour ceux d’une « demie-clocharde », avec un naturel désarmant.
Et No Land’s song parce qu’il donne la parole aux femmes en Iran, qui n’ont pas le droit de chanter seule en public. La chanteuse et musicienne Sara Najafi a élaboré le projet de faire chanter des femmes devant un public mixte et a confié à son frère la tâche d’immortaliser son combat dans un documentaire.
Midnight special de Jeff Nichols
Fuyant d'abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d'une chasse à l'homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d'accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours.
The Lady in the van de Nicholas Hytner
Un homme découvre qu'une femme habite dans sa voiture, qui se trouve être garée dans l'allée de sa maison. Une relation étonnante va alors naître.
No Land’s song d’Ayat Najafi
En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n'ont plus le droit de chanter en public en tant que solistes. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l'aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censure et tabous pour tenter d'organiser un concert de chanteuses solos.