Pour la première fois depuis la fusillade du Pulse à Orlando, la propriétaire du club s’est exprimée dans les médias et a expliqué qu'elle ne laissera "pas la haine gagner".
« Ce n’était pas seulement un endroit où travailler. Nous travaillions ensemble vers un certain objectif, une mission, et nous le faisions ensemble. Et maintenant, nous faisons notre deuil ensemble » confie Barbara Poma au micro de la NBC. Trois jours après la fusillade perpétrée à Orlando contre les personnes venues s’amuser et profiter de l’ambiance du Pulse, la propriétaire du club s’est confiée sur la tragédie.
Cette nuit-là, du samedi 11 au dimanche 12 juin, Omar Mateen entrait dans la boîte de nuit gay où chaque samedi soir avait lieu une soirée latino, et ouvre le feu sur la foule. Le forcené cause la mort de quarante-neuf personnes et en blesse une cinquantaine, avant d’être abattu par les forces de l’ordre.
Barbara Poma avait fondé le Pulse douze ans plus tôt pour rendre hommage à son grand frère homosexuel, décédé en 1991 après avoir contracté le VIH. Elle avait expliqué qu’à l'époque elle avait nommé le club le « pulse » en référence au battement de cœur de son frère qui continuerait de battre entre ses murs. Elle voulait alors ouvrir un endroit qui pourrait « tendre la main à la communauté gay d’Orlando », comme elle s’en confie sur le plateau de la NBC.
Suite aux questions du présentateur, Barbara Poma révèle également son intention de recevoir les proches des victimes, mais aussi de continuer à faire vivre le lieu en mémoire aux victimes qui ont périt entre ces murs :
Nous allons tout simplement accueillir ces familles au sein de notre famille, et nous allons juste aller de l’avant et trouver un moyen de faire battre leur cœur et de garder leur esprit en vie. On ne va permettre à personne de nous en éloigner.
Elle ajoutera en off, « c’est important de ne jamais laisser la haine gagner. »
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