sexo"J'ai jeté la fille sur l'étendoir" : récits de vos pires (et plus drôles) souvenirs de sexe

Par Louise Guibert le 03/08/2018
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Ces derniers jours, la température est montée dans toute la France. Pour occuper ces belles journées d'été, TÊTU vous a proposé de vous confier... Et de nous dévoiler vos pires souvenirs au lit (ou ailleurs) ! Cinq personnes ont accepté de témoigner.

Léa, 25 ans, Paris : « Je suis tombée sur une féline enragée »

« J'ai rencontré, un jour, une jeune et jolie demoiselle, dans les bas-fonds du fumoir du 3W, un bar lesbien en plein Marais. Le courant passe, les discussions s'éternisent, j'obtiens son numéro de téléphone. Nous nous parlons tous les jours, elle pique ma curiosité. Je l'invite donc à boire un verre à côté de chez moi et lui propose mon hospitalité. Après quelques mojitos, nous rentrons dans mon spacieux 18m2.
À peine le temps de fermer la porte qu'elle me saute dessus, à pleine bouche. En essayant de reprendre ma respiration, je me suis retrouvée projetée sur le lit. Excitée et incontrôlable, elle s'est jetée sur moi et m'a arraché mes vêtements. Je suis tombée sur un félin enragé qui pense que le seul moyen de me faire jouir est de... me mordre. Je ne parle pas de morsures sensuelles, non. Je parle de petits pincement avec les incisives.
Et le réveil était... d'une douceur exceptionnelle ! Je ressens dans la nuque une morsure similaire à celles de la veille. Réflexe : coup de coude en plein dans le diaphragme. J'ouvre les yeux, je la regarde souffrir et lui demande de s'en aller car 'Tu apprendras que l'on réveille une femme en lui faisant un café et non en la mutilant'. La fin est tragique : mon corps était recouvert de petites ecchymoses. Plus jamais, au grand jamais. »

Julien, 34 ans, Charleville-Mézières : « Et là, je sens un truc rentrer... »

« C’est ma première fois. Le garçon en question se révèle être le facteur de mon quartier. Je discute avec lui sur un chat gay.  J’ai 17 ans. Il en a 34. Le mec m’invite chez lui. Il m’annonce être actif. C'était plutôt un bon match. On se retrouve tous les deux. Le mec s'allonge à côté de moi. Mais voilà, j'ai une seule et unique obsession : la capote.
'Ouais t’inquiète !'
'Non mais t’es sûr hein ?!'
'Mais oui t’inquiète, c'est bon, j’en ai sur la table de nuit !'
Ok. Le mec se rapproche de plus en plus. Il me caresse. Me lèche. Et là, je sens quelque chose rentrer en moi. Pourtant, je ne me souviens pas l'avoir vu mettre un préservatif. Alors je l’interpelle violemment :
'C'EST PAS VRAI MAIS T’AS PAS MIS DE CAPOTE !!??'
Le mec me répond, le plus naturellement du monde :
'Ben non... c’est mon doigt.'
Fail. »

Alex, 33 ans ans, Montpellier : « Dans le feu de l'action, j'ai jeté la fille sur l'étendoir »

« Je suis invitée en soirée chez une amie. Le temps passe, et la soirée commence à se terminer. À ce moment-là, nous sommes quatre. L'une des filles présentes apprend que je suis lesbienne. Elle commence à me brancher. Moi, trop timide, j'y vais tout doucement. Evidemment, tout le monde en profite pour me charrier. Elle veut dormir chez moi, mais j'ai tellement bu que mes amis refusent de me laisser rentrer dans et état.
Au final, je dors sur place... Et forcément, elle aussi. Résultat : on se retrouve dans le même lit, un petit canapé clic-clac. Je suis à peine allongée qu'elle me saute déjà dessus. On fait l'amour, une première fois, et là le clic-clac se retourne. La collègue chez qui on dort commence à râler. Totalement bourrées, on est mortes de rire.  Puis on le fait une deuxième fois. Sauf que le clic-clac se retourne encore, mais en nous faisant tomber par terre.
Ma collègue ouvre la porte : je suis allongée sur le sol, et la fille est à poil sur moi. Dans le feu de l'action, je l'ai jetée sur l'étendoir qui trônait au milieu de la pièce. Ma collègue a vu tout son cul... Aujourd'hui, tout le monde en rigole encore. »

Rafael, 22 ans, Paris : « Il me demande de frapper de toutes mes forces sur sa tête »

« Pas vraiment habitué à cela, je décide un soir d’installer une appli de rencontre gay, histoire de m’envoyer en l’air. Je trouve un mec avec qui bavarder et nos échanges pudiques durent le temps d’un verre.
On déconne puis on se déshabille, s’embrasse et commence à faire l’amour. Jusque là, tout se passe vraiment très bien et je me dis que, finalement, ce n’était pas une si mauvaise idée. Il était au-dessus de moi, je suis super excité, et c’est là que les événements se sont légèrement gâtés. Rien de dégoûtant ni de malsain, mais beaucoup d’incompréhension de ma part et de ridicule de la sienne.
Étant toujours en lui, c’est en secouant le crâne que ce cher Hugo me demande de le frapper de toutes mes forces sur sa tête, poing bien fermé, et ce pour que le plaisir atteigne son paroxysme. Tellement abasourdi par la situation, j’ai dû le faire répéter au moins quatre fois. Apparement, il aime 'sentir sa mâchoire se faire laminer avant de lâcher la sauce'. Il était plutôt un bon coup, pourtant. »

Aurélia, 34 ans, Grenoble : « Cet homme n'est autre que son compagnon qui nous observait »

« Je viens de rencontrer une fille sur le chat d’un réseau de rencontres. On discute, puis décidons rapidement de nous voir. Elle vient me chercher à la gare et m’amène chez elle. La table est super bien dressée. Après avoir dîné, on décide d’aller dans sa chambre.
Au bout de 15 minutes de préliminaires, on s’apprête à passer à l’action… Mais soudain, mon instinct me dit de me retourner. Et là, j'aperçois un homme assis derrière la porte. J’ai tout bonnement sursauté. La fille se lève d’un bond en me demandant de rester calme. Cet homme n’est autre que son compagnon, qui nous observait, tout naturellement. Moi étant un peu perplexe, on discute tous les trois dans le salon. Je finis par comprendre qu'ils souhaitent faire un plan à trois. Le mec pensait vraiment nous observer, pour ensuite nous rejoindre au lit.
Après des heures de discussion, assise entre eux, il finit par me raccompagner à la gare. Il était plus gêné que moi… Et pour cause, j’ai appris au passage qu’ils étaient mariés et parents de trois enfants. »

 
Crédit photo : capture YouTube.