Un jeune homme s'en était violemment pris à un couple de femmes, à Paris en septembre. Il a été condamné ce jeudi 22 novembre à un an de prison ferme.
Un an ferme. Auquel s'ajoutent 18 mois avec sursis. C'est le verdict rendu ce jeudi 22 novembre, pour une agression lesbophobe qui s'est déroulée en septembre dernier dans le métro parisien.
Violente agression
Les faits se sont déroulés entre les stations Havre-Caumartin et Saint-Lazare. L'individu aurait d'abord insultées un couple de femmes de « sales gouines » avant de s'accrocher aux barres du métro et de les frapper, notamment en leur donnant de violents coups de pied au visage. L'une des deux victimes est ensuite tombée inconsciente. Selon sa compagne, il a continuer de la frapper, jusqu'à ce que « les services de l'ordre arrivent. Ils. l'ont tout simplement enlevé de son corps ». Des propos rapportés par nos confrères de France Bleu.
L'agresseur, un jeune homme de 19 ans, dit ne se souvenir de rien, et insiste sur le fait qu'il ne serait pas du tout homophobe, rapporte encore France Bleu. Pire, il argumente en expliquant qu'il est lui-même bisexuel.
Caractère homophobe pas retenu
Chose étonnante, le caractère homophobe de l'agression n'a pas été retenu par la procureure. Selon nos confrères de France Bleu, les victimes n'arrivent pas à comprendre pourquoi le Parquet a pris une telle décision.
Pourtant au moment de l'agression les policiers ont considéré que c'était un acte homophobe. L'avocate des victimes a demandé une requalification des faits, mais en vain. Interviewée par France Bleu, l'avocate des deux jeunes femmes dit regretter cette décision. « Sans cette reconnaissance-là, peu importe la peine qui sera prononcée, dit-elle, le traumatisme sera plus difficile à réparer. »
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