Dans un communiqué de presse publié ce mardi 14 janvier, le maire de Saint-Dié-des-Vosges, David Valence, a annoncé avoir porté plainte en septembre dernier après avoir été visé par une injure homophobe. "Il est temps de dire 'stop' sur cette pente du 'toujours plus violent'", explique l'élu.
"Les injures publiques sont –hélas !– aussi anciennes que la démocratie." C'est par ces mots que débute le communiqué de presse du maire (Mouvement radical) de Saint-Dié-des-Vosges, une petite ville de l'Est de la France, David Valence. L'élu y confie avoir porté plainte contre X pour "injure publique homophobe" le 22 septembre dernier après avoir reçu "un commentaire ordurier sur la page Facebook d'un titre de presse électronique".
Pourquoi avoir attendu quatre mois pour rendre publique cette plainte ? Il explique vouloir "dire 'stop' à cette pente du 'toujours plus violent', en mots et en actes, où d’aucuns voudraient engager le débat public". "Rien ne justifie qu’on injurie un élu en raison de sa vie privée", écrit-il encore.
Enquête de police
Il souhaite aujourd'hui que justice soit faite : "J’espère que l’identité de ce courageux anonyme pourra être levée grâce à l’enquête des services de police et à la coopération des entreprises de réseaux sociaux".
David Valence dénonce également la facilité avec laquelle les haters peuvent aujourd'hui s'exprimer sur la Toile : "Il est temps en effet de rappeler que la liberté numérique de blâmer s’arrête là où commence la liberté des individus de conduire leur vie comme ils l’entendent, y compris quand ils ont l’honneur de servir leurs concitoyens en qualité d’élus."
Dans son rapport annuel, l’association SOS Homophobie a constaté une hausse de 15% des agression physiques homophobes sur l’année 2017.
Crédit photo : Capture d'écran Facebook.