Au lendemain de l'annonce qu'un homme britannique pourrait avoir guéri du VIH, le 4 mars dernier, une équipe de chercheurs a annoncé la possibilité d'un cas similaire en Allemagne.
Un nouveau patient pourrait-il avoir guéri du VIH ? C'est ce qu'ont déclaré des chercheurs allemands le 5 mars dernier, selon nos confrères de Icistem. L'information a été communiquée au lendemain de l'annonce du deuxième cas mondial de rémission durable du VIH, celui du "patient de Londres".
Mais les chercheurs allemands restent prudents par rapport à leurs collègues britanniques concernant ce troisième cas de rémission, appelé le "patient de Düsseldorf". En effet, s'il ont tous les deux reçu une greffe de moelle osseuse, le patient allemand n'a arrêté son traitement que depuis trois mois et demi. Il est donc trop tôt pour savoir s'il est réellement guéri.
Greffe de moelle osseuse
Ces trois cas de rémission faisaient suite à des transplantations de moelle osseuse pour traiter des cancers du sang. Les patients ont en fait reçu des cellules souches de donneurs ayant une mutation génétique rare et qui empêche le VIH de s’installer.
Le 4 mars dernier, l'équipe de chercheurs avait présenté le "patient de Londres" lors de la Conférence annuelle sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à Seattle. "Ce patient n’a pas montré de signe d’être atteint du virus depuis près de 19 mois", avaient expliqué les spécialistes, affirmant qu'il était "probablement guéri".
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« En parvenant à une rémission sur un deuxième patient tout en utilisant une approche similaire, nous avons montré que le ‘patient de Berlin’ n’a pas été une anomalie », s’est félicité le principal chercheur Ravindra Gupta, professeur à l’Université de Cambridge, en faisant référence au premier cas mondial de rémission chez un malade atteint du VIH.
Ravindra Gupta et son équipe soulignent toutefois que la transplantation de moelle osseuse – un procédure dangereuse et douloureuse – n’est pas une option viable pour le traitement du VIH. Mais ces derniers cas de rémission et probable guérison à la suite d’une telle transplantation va aider les scientifiques à réduire le nombre de stratégies de traitement.
(Avec AFP)
Crédit photo : Shutterstock.
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