La pole-dance souffre de nombreux clichés, et rares sont les hommes qui se lancent dans ce sport, pourtant reconnu. Mais ceux qui s'y essaient ne peuvent rapidement plus s'en passer. Témoignages.
Dans son salon, il avait poussé les meubles. Les livres et les vases aussi. A la place, il avait installé une barre de pole-dance, du plafond jusqu'au sol. Anthony, 35 ans, alias Nino Poppins, y a grimpe tous les deux jours. Le reste du temps, il s’est imposé des exercices de renforcements musculaires et de souplesse. “Clairement, je fais 1m77, et ça demande de l’espace de tourner autour d’une barre. Dans une salle de studio, les murs sont plus loin et autour c’est moins encombré, donc le regard est moins sollicité aussi”. Lui, qui a découvert ce sport à Marseille, en 2017, est devenu accro. “C’est un sport très complet, très inclusif et avec des étapes donc tout le monde peut s’y mettre”. ...