Plusieurs personnalités interpellent Christophe Castaner sur les réseaux sociaux avec un objectif précis : mettre à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale la proposition de loi visant à interdire les "thérapies de conversion".
L'heure est à la mobilisation. Ce jeudi 29 avril, Eddy de Pretto, Hoshi et Marie Papillon se sont exprimé·e·s sur les réseaux sociaux afin de soutenir l'interdiction définitive des "thérapies de conversion" dans notre Hexagone, en répondant à l'appel du compte LeCoindesLGBT. En effet, une proposition de loi – portée par la députée LREM Laurence Vanceunebrock – a pour ambition de prohiber ces pratiques dangereuses qui prétendent pouvoir "guérir" l'homosexualité et changer l'identité de genre d'une personne. Écrite en juin 2020, elle n'est toujours pas inscrite dans l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Et pour beaucoup, il est grand temps que ce soit le cas.
#RienAGuerir https://t.co/15gr9F3hUa
— Eddy de Pretto (@eddydepretto) April 29, 2021
"Il est urgent de mettre ce passage de loi au calendrier", avance l'interprète de "Bateaux-mouches" dans une story sur Instagram. Même méthode du côté de la chanteuse Hoshi et la comédienne Marie Papillon, qui soulignent également l'urgence d'agir. Toutes et tous prennent soin d'identifier Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, afin qu'il passe la seconde pour que cette proposition de loi soit étudiée dans les plus brefs délais. Cette dernière avait été déposée le 3 juin, avant d'être modifiée pour être de nouveau enregistrée à l'Assemblée le 23 mars.
Un besoin d'action immédiate
Consulté par TÊTU dès son annonce, le texte de la proposition de loi détaille en huit articles les multiples recommandations pour interdire ces "thérapies de conversion". Le premier a pour objectif de créer une infraction spécifique dans le code pénal en réprimant "les pratiques, le comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre vraie ou supposée d'une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale". Les peines encourues seraient alors de deux ans de prison ainsi que de 30.000 d'amende. Afin d'accélérer la visibilité de ce projet de loi, de nombreux internautes se mobilisent avec le hashtag #RienAGuérir.
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Crédit photos : Hoshi via Instagram / COLORS / Marie Papillon