À 43 ans, l'athlète néo-zélandaise Laurel Hubbard est pressentie pour concourir aux prochains Jeux olympiques de Tokyo cet été. Elle deviendrait ainsi la toute première femme trans à prendre part à cette prestigieuse compétition mondiale.
L'assouplissement des critères de sélection pour les JO est de bon augure pour Laurel Hubbard. En effet, comme le souligne L'Équipe, l'haltérophile néo-zélandaise ouvertement trans pourrait participer dans la catégorie femmes lors de la prochaine compétition estivale organisée à Tokyo. Afin de prendre part aux épreuves olympiques réservées aux femmes, il faut maintenir un taux de testostérone en dessous de 10 nanomoles/litre pendant au minimum un an. Et il s'avère que c'est tout bon pour Laurel Hubbard !
Une première historique
Dans un récent communiqué de presse, le Comité national olympique de Nouvelle-Zélande affirme que la sportive "devrait obtenir un quota pour les JO de Tokyo". D'autres athlètes trans, Chelsea Wolfe (championne de BMX) et Tifanny Abreu (championne de volley-ball), sont également concernées et pourraient se rendre aux prochains Jeux olympiques estivaux en concourant dans les catégories femmes.
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Concernant Laurel Hubbard, elle ne serait pas la première fois qu'elle marque une première historique. En 2018, la Néo-Zélandaise devenait la toute première femme trans à participer aux Jeux du Commonwealth. Vice-championne du monde des + 90kg en 2017, elle se situe présentement à la 16ème place mondiale dans la catégorie des + 87kg. Ajouter une médaille olympique à ce palmarès serait la cerise sur le gâteau.
Crédit photos : World Weightlifting via capture d'écran YouTube