Reparti finaliste de la deuxième saison de The Voice sous l'aile de Jenifer en 2013, Olympe revient en 2021 dans le programme pour l'édition "All Stars". Le chanteur se confie à TÊTU sur les raisons de ce replay.
Après s'être fait plutôt discret ces dernières années, il revient plus pimpant que jamais. Révélé dans la saison 2 de The Voice au cours de laquelle il avait atteint la finale, Olympe est cette année au casting de l'édition All Stars, qui démarre sur TF1 ce samedi 18 septembre. Comme un retour à la case départ pour le chanteur amiénois, sauf que pas tout à fait… Pour TÊTU, l'artiste ouvertement gay revient sur son parcours tumultueux après l'émission, son rapport houleux avec les grosses maisons de disque, et son appétit pour plus d'indépendance.
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Beaucoup de choses se sont passées depuis ta première participation au programme The Voice, à commencer par un album qui avait cartonné en 2013... Avec du recul, quelle image te fais-tu de ce tout premier disque ?
C'est un album qui ne me correspondait pas vraiment. J'ai eu la chance d'avoir un disque d'or mais ça n'était pas moi, ce n'étaient que des reprises. Le deuxième album, c'étaient des chansons écrites pour moi. Je n'ai pas eu l'occasion d'écrire, ni de composer. Je suis heureux quand même de l'avoir sorti mais c'est vrai que ça reste une petite déception, car ça ne reflétait pas totalement qui j'étais sur le plan artistique.
Tu es désormais sous ton propre label, mais avant cela tu es passé par une grosse maison de disque. Comment était cette expérience ?
J'ai créé mon propre label en début d'année. Ça permet d'avoir beaucoup plus de liberté et de pouvoir collaborer avec des gens avec qui j'ai vraiment envie de travailler. Je dirais que bosser dans une major comme Universal m'a aidé… et en même temps, pas tellement. Quand j'ai décidé de lancer mon propre label, il a fallu que je fasse tout de A à Z. Il fallait que je protège mes morceaux à la Sacem, que je loue des studios... C'est beaucoup de choses à prévoir et je n'étais pas forcément au point là-dessus. Voir une grande maison de disques m'a surtout aidé dans le sens où je sais comment fonctionnent les budgets. Et je sais qu'il y a des choses à ne pas reproduire, avec beaucoup d'argent gâché.
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