La société exploitant la Tour Eiffel, détenue par la Ville de Paris, a refusé de céder son droit d'image au film Au Cœur du bois, documentaire qui donne la parole à des travailleurs·es du sexe du Bois de Boulogne.
"C'est assez humiliant que la Tour nous refuse ce droit, au prétexte que l'on donne la parole à des personnes marginalisées." Claus Drexel, réalisateur du documentaire Au cœur du bois, sorti ce mercredi 8 décembre et portant sur le travail du sexe, n'en revient toujours pas qu'on lui ait signifié l'interdiction de montrer dans son film, tourné à Paris, la Tour Eiffel en arrière-plan. La SETE, société qui exploite le monument, refuse en effet que le symbole de la capitale y apparaisse. Motif invoqué : le "sujet" du documentaire…...