Droit de réponse de Contrepied en réaction à l'article du site Têtu.com "Lesbophobie, misogynie... Le calvaire de lesbiennes dans des assos sportives LGBT+" publié le vendredi 24 septembre 2021.
L'article de Têtu "Lesbophobie, misogynie... le calvaire de lesbiennes dans des assos sportives LGBT+" paru le 24 septembre 2021 sur le site Têtu.com incrimine particulièrement notre association Contrepied. Comme nous l'avions indiqué à la journaliste lors de l'interview téléphonique, nous sommes à la disposition de chacun'e de nos adhérent.es pour engager une action visant à exclure toute personne qui se rendrait coupable de comportement contraire à nos valeurs. Aujourd'hui, aucun e adhérent.e n'a sollicité le CA sur ces sujets.
En plus de ne tenir aucun compte du travail mené par Contrepied et qui se poursuit en la matière, l'article s'appuie sur des citations tronquées ou sorties de leur contexte et accumule les approximations (l'association a plusieurs fois été présidée par une femme et sa première présidente en 1990 était Véronique, et non Nathalie actuellement).
Nous regrettons qu'un tel sujet soit traité sans la rigueur nécessaire alors même que c'est une préoccupation permanente de notre association depuis quelques années :
• Commission mixité pour encourager la mixité dans tous les temps et espaces
proposés par l'asso (variante de jeu en équimixte, places réservées aux femmes+ sur les stages, les tournois ...); Commission représentativité qui travaille sur les évolutions statutaires de l'association impliquant par exemple la parité au conseil d'administration. Même si cette proposition n'a pas recueilli les 23 des voix nécessaires en AGE, elle a permis et ouvert de nombreux débats positifs ; Commission inclusion pour sensibiliser et lutter contre toutes les formes de discrimination (des partenariats avec OUTrans et le Collectif Intersexes et Alliées sont en cours) ; Attribution d'un terrain supplémentaire, en 2020, au groupe Femmes+, permettant d'accueillir 25% d'adhérentes supplémentaires (adhésions 2021). Succès malheureusement limité par le manque d'attribution de gymnase par la ville de Paris.
D'autre part, l'article néglige les aspects sociologiques largement documentés sur la place minoritaire des femmes dans le sport, et en particulier les sports collectifs. Enfin et surtout, il ne fait aucune place au témoignage des autres femmes de l'association, notamment des nombreuses femmes cis, trans, hétéro ou lesbiennes qui se sentent parfaitement intégrées dans les créneaux de jeu mixtes majoritairement fréquentés par des hommes cis gays.
Alors si certaines perçoivent le sport LGBTQI+ comme une histoire de "boys club”, l'association Contrepied, elle, mixte depuis sa création il y a plus de 30 ans, forte de plus de 350 adhérentie's, dont environ 14 de femmes, avec un CA composé de 6 hommes et 6 femmes et présidée par une femme, continue de s'engager dans le chemin de l'égalité et de l'accès à tous et toutes à une pratique du volley loisir et safe.
Pour Contrepied sa présidente Nathalie MILLET, soutenue par le conseil d'administration composé de 6 femmes et 6 hommes