Bonne nouvelle pour les fans francophones de Drag Race : cette semaine a eu lieu l'inauguration du concours de queens en Belgique ! Un premier épisode à la hauteur de nos attentes, et qui nous a donné envie d’en voir plus en attendant la saison 2 française.
"On ne dirait pas comme ça, mais elle n’a pas toutes ses frites dans le même sachet !" Si les sonorités belges dans la voix des candidates et les multiples statues du Manneken-Pis disposées dans le décor ne vous avaient pas encore mis la puce à l’oreille, vous en avez désormais la certitude : vous êtes bien à Bruxelles. Après la France, c'est au tour de la Belgique d'inaugurer cette année sa déclinaison de RuPaul's Drag Race.
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Le petit accent québécois de l’animatrice, Rita Baga, complète l'éventail francophone. Drag queen depuis plus de quinze ans, la maîtresse de cérémonie a été finaliste de la première saison canadienne de Drag Race. Comme Nicky Doll l'an dernier dans Drag Race France, elle apporte d'emblée un ton chaleureux au programme, en plus spontané mais un peu moins piquant. Côté jury, les noms de Lufy, youtubeuse et influenceuse beauté/lifestyle, ou de Mustii, acteur et chanteur, ne vous diront probablement rien à ce stade, mais nul doute que leur bonhommie et leurs commentaires constructifs vous donneront envie, comme à nous, de les découvrir au fil des prochaines semaines.
Dix drags en compétition
Pour l'heure, ce premier épisode est évidemment l’occasion de faire connaissance avec les dix artistes drag sur la ligne de départ : Amanda Tears, Athena Sorgelikis, Brittany Von Bottoks, Drag Couenne, Edna Sorgelsen, Mademoiselle Boop, Mocca Bone, Peach, Susan et Valenciaga. Pour casser la glace, la première épreuve leur offre la possibilité de montrer l’un de leurs talents et ce, pour le meilleur et pour le pire… Le premier défilé est quant à lui placé, tradition oblige, sous les couleurs du drapeau belge.
D'ores et déjà, plusieurs queens se démarquent. Athena Sorgelikis fait mouche par sa créativité et sa maîtrise, que ce soit lors du talent show avec une saynète rythmée et efficace mêlant fiction, humour et magie, puis lors du défilé avec son magnifique costume chenille. Drag Couenne nous a filé la chair de poule avec sa reprise originale et inattendue du tube de K. Maro, rebaptisée pour l’occasion Drag like U, avant de nous séduire avec sa robe déstructurée. À suivre également de près, Valenciaga, qui parvient à plusieurs reprises à nous embarquer, avec ses tenues ou ses performances, dans l’univers des personnages proposés.
Tous les ingrédients du succès de Drag Race
Tous les ingrédients qui font le succès de Drag Race sont bon bel et bien réunis, et la mayonnaise prend, parfait pour les frites. Les codes du programme, sont respectés et, pour les non-Belges, le saupoudrage de références participe au charme du visionnage des Drag Race étrangers. De toute façon, les fans de la franchise RuPaul le savent bien, les piliers de la culture drag sont universels, comme par exemple la valeur de transmission, évoquée lorsqu’Edna Sorgelsen parle de sa drag daughter (sa fille spirituelle dans le drag), également présente dans l’aventure, puis lorsque que Brittany Von Bottoks fait quant à elle avec sa tenue un clin d’œil à sa drag mother.
Après sa diffusion en streaming, l'émission aura les honneurs du prime time le dimanche sur Tipik, la cinquième chaîne francophone de Belgique. Une première dans le monde pour Drag Race, dont l’adaptation belge fait partie des rares, avec la française, à être proposée à la télévision, qui plus est publique. Et si l'accès à Drag Race Belgique est géobloqué à la Belgique sur Auvio, la plateforme numérique de l’audiovisuel public francophone belge, il est possible d'avoir accès aux épisodes via WOW Presents Plus, la plateforme de streaming payante 100% Drag Race.
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Crédit photo : RTBF
