Un casting sexy et de la représentation LGBTQI+ à foison : la série hispanophone Olympo reprend la combinaison gagnante de son aînée Élite.
On ne dit jamais non à une série avec de beaux mecs dénudés. Et ça, Netflix l'a bien compris, qui nous a prévu une cargaison XXL d'adonis avec sa nouvelle série hispanophone Olympo (sortie ce vendredi 20 juin). La plateforme de streaming a trouvé un remplacement à Élite, son teen show très chaud qui a fait ses beaux jours durant huit saisons. Pour n'avoir à l'écran que des corps sculpturaux, la recette est simple : on troque les élèves d'un lycée très sélect pour les étudiants d'une école tout aussi huppée de futurs champions olympiques. Les gym queens sont indémodables.
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À Pirineos, un complexe privé et élitiste niché dans le massif des Pyrénées, on s'entraîne à tout va : natation synchronisée, athlétisme, rugby… Mais tout dérape quand de jeunes athlètes se mettent subitement à battre tous les records. Habituée à être la meilleure et à tout faire dans les règles, la nageuse Amaia suspecte que quelque chose ne tourne pas rond et mène l'enquête.
Sport et sport en chambre
Pour un feuilleton d'apollons, Olympo a de jolies ambitions : on y parle du dopage et de la place prépondérante accordée aux sponsors dans le sport, et l'on interroge aussi le sacrifice de l'éthique et du fair-play sur l'autel de la course aux records et à l'argent. Ainsi, Roque, un rugbyman gay (évidemment très sexy), fait son coming out. D'un coup, une marque lui propose de devenir son égérie, pas tant pour ses prouesses sur le terrain que pour son homosexualité : vive le pinkwashing (procédé marketing des entreprises ou des marques lorsqu'elles tentent de "laver" leur image et de la rendre plus progressiste en s'engageant pour les droits LGBTQI+. L'intrigue fait d'ailleurs écho à Élite qui, en saison 6, imaginait également le coming out d'un footballeur professionnel.
La ressemblance entre les deux séries ne s'arrête pas là, dont les castings sont faits de spécimens, masculins comme féminins, à la plastique digne de catalogues Abercrombie & Fitch ou Victoria's Secret. Notons qu'à la différence d'Élite, qui met en avant des adolescents (joués par des vingtenaires bien tassés, soyons d'accord), Olympo se focalise sur des jeunes adultes débordant de vie : préparez-vous à voir deux rugbymen se rentrer littéralement dedans entre deux matchs. Car du sexe, il y en a !
Oui, les athlètes du camp Pirineos ont une libido débordante : ça baise au moins deux fois par épisode. On remarque d'ailleurs qu'Olympo a pris exemple sur son aînée en n'oubliant pas de montrer du safe sex : quand Roque et son coéquipier Sebas chahutent, la caméra prend soin d'inclure un plan où l'un des deux s'empare d'une capote. De leur côté, les lesbiennes ne sont pas en reste avec du batifolage en règle. Olympo tient parfaitement le rôle de plaisir coupable estival : inclusif, sexy et éclairé. Et parfois, c'est amplement suffisant !
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Crédit photo : Netflix