James Howell a été arrêté dimanche en possession d'armes à feu en se rendant la Gay Pride de Los Angeles. Mais quelles étaient ses motivations ?
Dimanche dernier James Howell était arrêté à Santa Monica - une localité dans la banlieue de Los Angeles - en possession d'un véritable arsenal. En effet, lors de son interpellation, un fusil d'assaut ainsi que des chargeurs de munitions à haute capacité et des explosifs ont été découverts dans son véhicule. Le jeune homme de 20 ans, originaire de l'Indiana, a pu être appréhendé grâce au signalement d'un de ses voisins qui a appelé la police pour dénoncer un rôdeur après que James Howell ait frappé à sa porte et à sa fenêtre.
Le jeune homme vient d'être inculpé pour les chefs d'accusation suivants : possession d'un engin destructeur sur la voie publique, possession d'un fusil d'assaut et possession de chargeurs de munitions à grande capacité ainsi que possession d'une arme à feu chargée dans un véhicule. Il risque neuf ans de prison.
Toutefois, les enquêteurs semble penser qu'il n'existe aucun lien entre l'arrestation de James Howell en marge de la Gay Pride de Los Angeles et l'attentat homophobe qui a eu lieu au Pulse à Orlando le même jour. L'enquête doit encore déterminer les motivations du jeune homme.
Les motivations de James Howell restent floues
La chef de la police de Santa Monica, Jacqueline Seabrooks, avait initialement déclaré que le jeune homme interpellé souhaitait "causer des dégâts" lors de la Gay Pride de Los Angeles avant de se rétracter et d'indiquer qu'il avait seulement exprimé son intention d'assister au défilé. De fait, pour le moment les enquêteurs cherchent encore à discerner les véritables motivations de James Howell. Se rendait-il armé à la Gay Pride pour y commettre un massacre ? Avait-il réellement l'intention de seulement y participer pour ensuite se rendre ailleurs ? Dans quel but ? Pourquoi cet arsenal ? Autant de questions en suspend auquel la police tentera de répondre dans les prochains jours.
Pour se faire, le FBI a procédé à une perquisition au domicile du suspect à Clark County dans l'Indiana sans y relever quelconque indice qui puisse rattacher James Howell à la tuerie d'Orlando.
Toujours est-il que ce dernier n'est pas inconnu des services de police puisqu'il avait été interpellé en octobre 2015 pour avoir menacé un voisin à l'aide d'une arme. Enfin, James Howell semblait exprimer sur son compte Facebook des opinions politiques extrêmes.
Autant d'éléments qui poussent les enquêteurs à s'intéresser de très près à la personnalité et aux motivations du jeune homme. Une procédure ultérieure, en sus de celle engagée pour les chefs d'inculpation précédemment cités, pourrait être ouverte suite aux avancées de l'enquête.
