Du 11 au 18 octobre, 1 000 boulangers vont se lever tôt et faire une double bonne action : faire du pain, et au profit de la lutte contre le sida de surcroît.
Peut-on agir contre le sida avec des gestes quotidiens ? Oui : en combattant les clichés (comme par exemple ici, et ici ), en prenant la Prep ou des préservatifs (il en existe même des vegans et éco-responsables ici, ou imperceptibles ici), mais aussi, donner, s’engager… et puis, en octobre, acheter du pain.
Avec la Love baguette, grande opération de collecte nationale, l’association Aides invite chacune et chacun à participer de manière concrète pour mettre fin à l’épidémie, à travers le geste le plus quotidien. Près de 28 millions de baguettes vendues par an en France, soit environ 320 baguettes par seconde : il suffirait que du 11 au 18 octobre, on décide de se faire plus de pain perdu et de sandwich maison que d’habitude pour exploser le compteur des bénéfices qui iront à Aides.
1 021 boulangeries en France proposeront une baguette en forme de ruban, au prix de 2 euros, dont 1 euro sera reversé à AIDES.
Pour quoi faire ? Sortez vos calculettes !
L’objectif de cette première édition ? Vendre plus de 200 000 Love baguettes, ce qui représente à peine 0,1 % des baguettes vendues en France en une semaine. Avec les fonds collectés grâce à la Love baguette, l’association intensifiera ses actions de prévention sur le terrain et renforcera l’accès au dépistage, en finançant plus de 30 000 kits de dépistage (un kit de dépistage rapide coûte 7,20 € à l’association) ! En 2016, Aides a distribué 1 million de préservatifs et réalisé 43 000 tests de dépistage du VIH.
La baguette quotidienne devient alors un geste d’amour et un acte militant et généreux. Retrouvez toutes les boulangeries participant à l’opération sur lovebaguette.com
Une action simple pour mettre fin au sida, le plus vite possible
Car en France, encore 30 000 personnes ignorent leur séropositivité et près de 7 000 nouvelles contaminations sont enregistrées chaque année. Pourtant, il est possible de mettre fin à cette épidémie : depuis 2010, toutes les études scientifiques prouvent qu’une personne dépistée et traitée ne transmet plus le virus du sida.
Sans le savoir, des personnes mettent en danger leur santé et risquent de transmettre le virus. À l’inverse, une personne dépistée tôt et mise immédiatement sous traitement conservera une espérance de vie proche de la normale et constituera un rempart contre la propagation du VIH. En effet, les traitement sont aujourd’hui si efficaces qu’ils « endorment » le virus et bloquent la transmission. Voilà pourquoi le dépistage est aujourd’hui le premier levier pour mettre fin au sida.
L’objectif est donc simple : intégrer le dépistage dans le quotidien, pour que cet acte devienne aussi simple qu’aller chercher sa (Love) baguette dans sa boulangerie préférée !
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