Pete Buttigieg, maire de South Bend et candidat à l'élection présidentielle américaine, a confié avoir rencontré son époux Chasten Glezman sur l'application de rencontre Hinge.
"J'ai vu la lumière, quelque chose dans ses yeux." C'est en ces termes que le candidat aux présidentielles américaines, ouvertement homosexuel, Pete Buttgieg a décrit sa rencontre avec celui qui est désormais son époux.
Dans une interview accordée à CNN le 30 mars dernier, le maire de South Bend et candidat aux primaires démocrates aux Etats-Unis, s'est confié sur sa rencontre avec son mari, Chasten Glezman. Il a notamment assuré l'avoir rencontré sur l'application Hinge."Il est l'une des meilleures choses qui me soit arrivé", a-t-il ajouté.
Selon Buttigieg, les Etats-Unis ont besoin de faire preuve d'autorité morale sur les sujets LGBT et les droits humains en général. Il estime également auprès de CNN que si le pays de l'Oncle Sam montre l'exemple, les autres seront "forcés de faire des avancées".
2,2% des intentions de vote
L'ex-militaire de 37 ans a bénéficié d'une large couverture médiatique ces derniers jours après avoir notamment impressionné lors d'un débat public en mars. Lundi 1er avril, il avait annoncé avoir levé sept millions de dollars en moins d'un trimestre.
Un montant qui devrait, en revanche, être facilement dépassé par les stars démocrates du moment dans la course à l'investiture démocrate, dont Bernie Sanders et Beto O'Rourke qui avaient annoncé avoir récolté des sommes légèrement inférieures en tout juste 24 heures.
Pete Buttigieg enregistre 2,2% des intentions de votes pour la primaire démocrate, selon la moyenne des sondages établie par RealClearPolitics.
Une Amérique soudée
S’il veut devenir président, et avant d’affronter Trump ou un autre candidat républicain, il devra remporter les primaires démocrates. Le maire de South Bend pourrait alors se lancer dans une campagne et transmettre le message d’unité qu'il souhaite véhiculer.
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Il croit en une Amérique soudée, où les citoyens sont soucieux des uns des autres. « La réalité, c’est que les gens se préoccupent de problèmes qui ne sont pas ‘les leurs’. Les personnes âgées se soucient de l’éducation. Les femmes des banlieues de la justice pour les personnes de couleur. Les jeunes des programmes sociaux pour les retraités, » confie-t-il au Washington Post.
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