En l'espace de quelques semaines, le candidat belge a séduit les juges comme le public avec ses envolées lyriques et son authenticité infaillible. Rencontre, par téléphone évidemment.
Tout droit venu de Belgique, Antoine Delie enflamme le plateau de The Voice depuis sa toute première prestation il y a plusieurs semaines de ça. Tout récemment, cet artiste prometteur de 22 ans a ému les téléspectateurs de TF1 avec une reprise puissante de Charles Aznavour, et un coming out en prime-time. Alors que l'émission est en stand-by à cause du coronavirus, TÊTU lui a passé un coup de fil pour parler de son parcours dans la compétition, de ses influences musicales et, forcément, de visibilité LGBT+.
Comment ça se passe ton confinement en ce moment ?
Le confinement, c'est parfois un peu compliqué. Le pire pour moi, ce n'est pas de ne pas pouvoir sortir mais c'est de ne plus voir les gens et ça me déprime un peu. Mais je dois dire qu'on n'a pas à se plaindre parce qu'il y a des gens qui sont dans des situations beaucoup plus compliquées, qui vont travailler dans les hôpitaux et qui prennent des risques. Alors j'essaie de voir le côté positif des choses et je fais de la musique, je m'occupe, je fais des choses que j'ai pas le temps de faire d'habitude. De toute façon, on attend, on n'a que ça à faire.
Justement, tu t'entraînes pour les prochaines épreuves à venir dans l'émission, même si le tournage n'a pas encore de date de reprise ?
Oui, j'en profite pour travailler les chansons que je pourrais chanter par la suite. Je teste des choses. Évidemment, on est en contact avec Marc [Lavoine, le coach d'Antoine, ndlr] pour pouvoir avancer par la suite. Donc oui, ça, c'est sûr que je travaille pour les prochaines prestations vu qu'on a plus de temps que prévu pour le faire.
J'ai cru comprendre que tu avais déjà participé à la version belge de l'émission. Pourquoi tu as décidé de prendre part à la version française ?
Alors en fait, j'avais participé en 2015 à The Voice Belgique. J'avais vécu une aventure magnifique, jusqu'en quart de finale dans l'équipe de Chimène Badi. Mais bon, j'étais très jeune, j'avais 17-18 ans et à mon sens, je n'étais pas tout à fait prêt. J'étais encore un bébé, je ne m'assumais pas non plus. Je ne savais pas qui j'étais à 100%, en tant que personne et en tant qu'artiste.
Maintenant, c'est tout à fait différent. Je sais mieux qui je suis. Et puis, je n'avais pas prévu de m'inscrire à The Voice en France. On m'a repéré sur Instagram parce que je postais différentes covers depuis presque un an et ils m'ont proposé de le faire. Et vu que je crois au destin, j'ai foncé. J'y suis allé et je ne regrette pas.
Ce contenu n'est pas visible à cause du paramétrage de vos cookies....