Marche des fiertésCovid-19 : Deux partouzes arrêtées par la police lors de la Pride de Hambourg

Par Nicolas Scheffer le 06/08/2020
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Pendant le weekend des Fiertés de Hambourg, la police est intervenue pour mettre fin à deux sex-parties. Les gestes barrières pour lutter contre la propagation du Covid-19 n'étaient pas respectés.

La Covid-19 aura-t-elle la peau du sexe libre ? A Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, le weekend du 1er et 2 août, alors que la ville fêtait ses Fiertés, deux sex parties ont été interrompues par la police. Selon les policiers, les gestes barrières n'y étaient pas respectés, indique la radio publique NDR dans un article repéré par la RTBF. Ironie de l'histoire, la première soirée indiquait "Your pride fuck is not cancelled", dans un post sur Facebook (littéralement, "ta baise de la pride n'est pas annulée")

Une navette emmenait même les nombreux participants depuis la gare de Tiefstack jusqu'au bâtiment vide de Moorfleet pour participer à la sex party géante. Dans ce lieu plongé dans le noir, les dizaines de personnes, très peu habillées, pouvaient danser et se rapprocher les unes des autres. La police est intervenue pour mettre fin à la soirée.

"L'air était très humide"

Les forces de l'ordre ont stoppé une seconde soirée qui se tenait dans la Reeperbahn, la célèbre avenue hambourgeoise. Au sous-sol d'un sex-shop quelque 65 personnes participaient à une soirée fétichiste. En latex et en cuir, ils ont passé la nuit dans une cave close, qui n'était pas suffisamment aéré, note un porte-parole de la police à la radio allemande.

Les représentants de l'ordre ont aussi remarqué un appareil à fumée. "L'air dans la pièce était très humide", ironise l'agent. Les participants ont dû payer une amende. En plus de la musique trop forte, l'établissement a été sanctionné pour plusieurs infractions administratives.

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À Berlin, le même jour, une manifestation a eu lieu contre les mesures mises en place pour combattre la pandémie de coronavirus. La chancellerie a dénoncé des "violations massives" des règles d'hygiène. La plupart des manifestants ne portaient pas de masque et la distanciation physique d'1,50 mètre n'était pas respectée. "Le comportement de beaucoup de manifestants n'est absolument pas justifié", s'est emportée la porte-parole de la chancellerie, Ulrike Demmer, citée par l'AFP.

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