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sexoCes hommes gays racontent comment ils ont quitté le chemsex

Quand la consommation dérape, et que la vie quotidienne ne tourne plus qu’autour de plans cul sous drogues, l’arrêt peut effrayer, à plusieurs titres : peur de l’isolement, d’être pointé du doigt, doutes sur ses capacités... Des garçons qui ont décroché témoignent. Depuis que j’ai commencé, je n’arrive plus à baiser sans produits.” Le désarroi de…

Montage : TÊTU

Quand la consommation dérape, et que la vie quotidienne ne tourne plus qu’autour de plans cul sous drogues, l’arrêt peut effrayer, à plusieurs titres : peur de l’isolement, d’être pointé du doigt, doutes sur ses capacités... Des garçons qui ont décroché témoignent.

Depuis que j’ai commencé, je n’arrive plus à baiser sans produits.” Le désarroi de Nicolas*, un quadragénaire croisé en partouze dans un appartement parisien, est palpable dans ces quelques mots. Harnais sur les épaules et jockstrap sur les hanches, sa bouteille de poppers à la main, il vient “recharger” dans la cuisine. Comprendre : faire une pause, prendre une ligne de 3-MMC et du GHB. Il griffonne ses horaires de prises sur un papier – pour éviter de trop consommer – et repart dans le salon transformé en salle de jeux pour une autre longue session de chemsex, jusqu’au petit matin. Mi-excité, mi-résigné....

Par Geoffrey Bonnefoy le 16/03/2021