Au croisement de la pop et de l'électro, le nouveau single de Chéri réussit à allier des sonorités électro, latino avec un sens de la poésie française. Et raconte, ici, l'histoire d'une relation amoureuse toxique et dévorante.
Au rayon des artistes qui surprennent dès la première écoute, Chéri se hisse en top de liste. Son nom, il le doit au personnage éponyme du roman de Colette. Sa musique, elle, possède des influences éparses, allant de Mylène Farmer à FKA Twigs. Des références qui viennent nourrir "Quiero Comerte", le nouveau single de ce chanteur à l'aube d'une carrière prometteuse.
Toxique et poétique
A travers des paroles mêlant espagnol et français, le musicien ouvertement queer décortique les affres d'une relation toxique et toutes les émotions qui s'y rattachent, du mépris brûlant au désespoir d'une idylle qui se meurt. "Avec ce morceau, j'ai embrassé ma double culture et décidé de parler de ma force, de la rage qui m'anime à la suite de situations douloureuses avec une sonorité plus puissante et plus club", détaille-t-il dans un communiqué pour épauler au mieux la sortie de ce titre électropop aux airs d'ovni musical. Une proposition forte et surtout rare.
Dans le clip réalisé par Valentin Pitarch, Chéri s'image dans une pluralité de contextes : il recrée la Cène (en version tout de suite plus queer)... avant de s'adonner à une sorte de rave party onirique où des hommes torse nu et vêtus de cuir se frottent à lui et le caressent tendrement. En définitive, le chanteur s'impose comme un artiste à suivre de près, ne serait-ce que pour tout le bien qu'il fait à la pop alternative. On espère qu'un tout premier EP ne tardera pas à débarquer.
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Crédit photo : Chéri via capture d'écran YouTube