Jeune designer parisien touche à tout, Romain Guillet détourne et assemble techniques et matériaux en jouant sur l'attraction des opposés.
A une époque où l'image est partout, et où un clic suffit à imprimer une photo, Romain Guillet change le rapport à l'instantané en retravaillant des images banales, en collaboration avec la designer Louise de Saint Angel. D'abord schématisée par taches de couleurs, l'image est fragmentée selon les teintes que l'on retrouve sur des bandes de tissus, assemblées ensuite par la méthode du tressage.
Un travail long et méthodique qui permet d'assembler ce puzzle de textile, et qui confère relief et texture à l'image représentée. A la manière des peintres pointillistes, l'oeuvre ne se dévoile qu'en prenant du recul : on découvre ainsi une voiture en feu, une fête dans une piscine, ou un motif géométrique façon Op Art. L'image la plus quelconque gagne alors en valeur, comme lorsque les impressionnistes choisissaient de peindre les sujets les plus ordinaires.
Une interprétation contemporaine de la tapisserie prolongée avec Frondesco, cloison textile réalisée avec cette même technique de tressage, créant un paravant isolant, dans la tradition des tapisseries brocardées des lits à baldaquin. Des tapisseries à vocation artistiques et décoratives, mais offrant également des qualités d'insonorisation.
Entre les mains de Romain Guillet, l'assise prend la forme d'un inventaire à la Prévert : une composition faite de différents matériaux, qui donneront d'ailleurs leur nom à ce fauteuil : BoWoFo, mot-valise de Box (boîte), Wood (bois) et Foam (mousse). Créés à l'origine pour à la demande d'un festival en extérieur, les BoWoFo devaient être résistants à l'eau, s'assembler facilement et se recycler. Des fauteuils au design à la fois durable et éphémère, qui seront par la suite commandés pour des particuliers.
Romain Guillet enseigne également au sein des écoles parisienne d'art et de design de LISAA, Autograf et l'ESAT. Il confie s'intéresser à présent à la création d'un compagnon idéal, objet hybride qui synthétiserait des qualités domestiques et pratiques... encore une histoire d'assemblage.
www.romainguillet.com
Un travail long et méthodique qui permet d'assembler ce puzzle de textile, et qui confère relief et texture à l'image représentée. A la manière des peintres pointillistes, l'oeuvre ne se dévoile qu'en prenant du recul : on découvre ainsi une voiture en feu, une fête dans une piscine, ou un motif géométrique façon Op Art. L'image la plus quelconque gagne alors en valeur, comme lorsque les impressionnistes choisissaient de peindre les sujets les plus ordinaires.
Une interprétation contemporaine de la tapisserie prolongée avec Frondesco, cloison textile réalisée avec cette même technique de tressage, créant un paravant isolant, dans la tradition des tapisseries brocardées des lits à baldaquin. Des tapisseries à vocation artistiques et décoratives, mais offrant également des qualités d'insonorisation.
Entre les mains de Romain Guillet, l'assise prend la forme d'un inventaire à la Prévert : une composition faite de différents matériaux, qui donneront d'ailleurs leur nom à ce fauteuil : BoWoFo, mot-valise de Box (boîte), Wood (bois) et Foam (mousse). Créés à l'origine pour à la demande d'un festival en extérieur, les BoWoFo devaient être résistants à l'eau, s'assembler facilement et se recycler. Des fauteuils au design à la fois durable et éphémère, qui seront par la suite commandés pour des particuliers.
Romain Guillet enseigne également au sein des écoles parisienne d'art et de design de LISAA, Autograf et l'ESAT. Il confie s'intéresser à présent à la création d'un compagnon idéal, objet hybride qui synthétiserait des qualités domestiques et pratiques... encore une histoire d'assemblage.
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