Un vent de liberté plane sur votre silhouette de l’été. L’Objet Fashion Non Identifié de la semaine libère vos mouvements et fait voyager vos idées. La djellaba déboule, divinement décidée à dramatiser votre déhanché.
Il ne vous aura pas échappé que notre pays est récemment passé de l’hiver au plein été, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire “déodorant”. Vos aisselles n’étaient peut-être pas préparées mais qu’en est-il de votre placard ? À moins que vous ne soyez déjà équipés en pantalons-gigognes (auquel cas nous vous félicitons, vous êtes quelqu’un de bien), il est fort probable que vous transpiriez à grandes eaux à la recherché du look adéquat.
La djellaba est faite pour vous. D’une simplicité d’enfilement implacable, elle incarne l’OFNI pour tous dans toute sa splendeur. De forme simplissime et au confort indéniable, elle flattera toutes les corpulences voluptueusement. Chère à Monsieur Yves Saint Laurent - dont on connaît l’attachement au Maroc, ses silhouettes et ses couleurs - cette robe ample et longue pour homme a récemment fait une apparition remarquée sur les podiums.
Besoin d’évasion, soif d’exotisme ou message de communion des peuples et des civilisations, les motivations des créateurs de mode sont aussi variées que leurs interprétations de cet habit traditionnel berbère. Maîtres incontestés du genre bellâtre nonchalant, Stefano Gabbana et Domenico Dolce continuent à déclarer leur flamme au pyjama. Proposé dans une version archi-fluide en soie moucheté, à pois ou imprimé leopard, il défroisse les bons vieux poncifs du vêtement d’intérieur (également appelé loungewear). Alice Sapritch serait fière de votre virage disco-divin-dément.
Défilé Dolce & Gabbana, printemps-été 2017
Vous n’êtes évidemment plus tenus de rester chez vous maintenant que la djellaba flirte ouvertement avec la couture. Vous oserez même un passage sur le dancefloor à Ibiza ou Fire Island dans un imprimé Fête de la musique dont vous me direz des nouvelles. Djellaba commence d’ailleurs par DJ. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Enfin, il est également possible d’envisager la djellaba dans son habitat naturel : en bord de mer, assumée telle un retour de bain frais et léger, aux impressions marines qui fleurent bon l’iode et le coucher de soleil.
Défilé Topman, printemps-été 2017
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