Il impute le Déluge aux gays et sa maison finit sous l'eau

Par Julie Baret le 18/08/2016
Family Research Council Tony Perkins inondée

La maison de Tony Perkins, le président du Family Research Council reprochant aux gays les catastrophes naturelles, a été inondée. Punition divine ?

Tony Perkins est Américain, père de famille, et fervent croyant. Au sein du groupe chrétien et pro-vie Family Research Council, dont il est Président, il s'acharne à distiller des idées bien peu guillerettes, comme la criminalisation des rapports entre personnes de même sexe ou l'assimilation de l'homosexualité à la pédophilie. D'ailleurs, c'est très simple, pour Tony Perkins, les ouragans qui frappent l'Amérique ne sont que "l'expression de la colère de Dieu" contre la légalisation du "mariage gay", et l'attentat du marathon de Boston, la conséquence du "libéralisme sexuel" du Massachusetts. Il n’a qu'une crainte : que les gays entraînent un "holocauste chrétien".
Manque de pot, c'est sur lui que s'est abattu le Déluge. Il y a quelques jours, l'inondation en Louisiane a dévasté sa maison. Du coup, Monsieur Perkins, sa femme et ses cinq enfants ont été obligés de fuir leur foyer sur un canoë. Depuis, toute la tribu vit dans un mobil-home. Bien-sûr, certains internautes ont subtilement soulevé l'ironie de la situation :

Quand il raconte l'épisode à la radio du Family Research Council, Tony Perkins parle d'un événement aux "proportions presque bibliques". Depuis, on l'imagine volontiers tel Noé fendant les flots pour sauver sa vie. Pourtant, selon lui, pas de punition divine contre sa Louisiane d’élection. Juste un "incroyable exercice spirituel nous permettant d'aller plus loin encore sur la route qui mène à Dieu tout-puissant et miséricordieux".
Tony Perkins ne semble pas saisir que cette épreuve "encourageante" - pour reprendre ses propres termes - a inondé plusieurs communes et entraîné la mort de treize personnes. C'est aujourd’hui la pire catastrophe naturelle des Etats-Unis depuis l’ouragan Sandy en 2012.

Pour en savoir plus :

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Crédit photo couverture washingtontimes.com