GPA"Sept à huit" : très ému, Marc-Olivier Fogiel raconte son parcours de GPA

Par Marion Chatelin le 01/10/2018
marc-olivier fogiel

Dans une interview accordée au magazine « Sept à Huit » diffusée ce dimanche 30 septembre sur TF1, l'animateur vedette, Marc-Olivier Fogiel est revenu sur son parcours de Gestation pour autrui (GPA) mené avec son mari, François Roelants. Les époux sont aujourd'hui pères de deux filles nées par GPA aux État-Unis.

« Si vous me demandez ce que je suis, je suis d'abord papa », affirme le journaliste et animateur Marc-Olivier Fogiel, père de deux filles nées d'une mère porteuse aux États-Unis, dans une interview diffusée dimanche 30 septembre au magazine « Sept à huit », sur TF1.

Alors que le débat sur les modèles familiaux repart de plus belle, après les annonces du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), l'animateur, également actionnaire de TÊTU, revient sur son parcours dans un livre, « Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? » à paraître ce mercredi 3 octobre aux éditions Grasset.

Un long processus administratif

La pratique est illégale en France. Le Comité consultatif national d'éthique a ouvert la voie fin septembre à l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, mais reste totalement opposé à la GPA. L'animateur et son mari, le photographe François Roelants, ont donc décidé d'aller aux États-Unis pour avoir recours à ce procédé.

S'en est suivi un long processus administratif, pour voir naître et adopter les deux enfants, Mila aujourd'hui âgée de 7 ans et Lily, 5 ans. Les deux hommes sont aujourd'hui les seuls parents des fillettes. « L'histoire est extrêmement simple. Mes filles savent comment elles sont nées. Plein de gens leur demandent, (l'aînée) répond 'tu vois bien que j'ai deux papas' », affirme l'animateur.

« Depuis qu'elles sont nées je pleure tous les jours »

Une fois décidé, le couple a choisi une donneuse aux États-Unis puis a trouvé une mère porteuse, Michelle, ayant déjà des enfants, comme l'exige la loi aux États-Unis. Le journaliste a abordé la question de la rémunération avec honnêteté : « Michelle n’est pas payée, elle est dédommagée à hauteur de ce qu’elle arrête de travailler pour porter votre enfant », a-t-il insisté. Et de poursuivre : « Elle a touché environ 18.000 dollars », affirme-t-il, pour un processus évalué « à peu près, à plus de 100.000 euros », comprenant frais d'avocats et frais médicaux.

Visiblement très ému, Marc-Olivier Fogiel est revenu sur le moment où il a appris que la mère porteuse était enceinte. « Un matin, elle nous a envoyé un SMS. Elle nous a écrit ‘We are pregnant’, ‘On est enceinte’ », a-t-il raconté, les larmes aux yeux. Et de poursuivre :

« Je crois que depuis qu’elles sont nées, je pleure tous les jours. Je ne pleurais pas beaucoup avant. Les émotions de la vie quotidienne, les mots, les petits dessins… Les 'Je t’aime', la première fois que je les dépose à l’école (…) Et ça fait beaucoup rire mon mari. »

(Avec AFP)

Crédit photo : Capture d'écran Sept à Huit.