La série britannique a battu un record dans la mauvaise habitude, bien connue, qu'ont les scénaristes de tuer les personnages LGBT beaucoup plus souvent et rapidement que les autres.
Le phénomène est tellement inscrit dans les codes des séries et films que les spectateurs et spectatrices excédé.e.s lui ont donné un nom : "Bury Your Gays". En VF, "Enterrez vos gays". Les personnages LGBT+ de manière générale ont en effet la fâcheuse tendance à mourir beaucoup plus souvent que les autres. Et de manière brutale et prématurée.
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10 secondes de vie
Un phénomène qui semblait récemment s'essouffler. C'était sans compter sur "Doctor Who". La série britannique a établi ce qu'on pourrait appeler un nouveau record. Un nouveau personnage, Richard, a fait son apparition. Mais il est décédé seulement 10 secondes après avoir fait mention de son petit ami. Un téléspectateur s'est donné la peine de chronométrer la scène et de poster le résultat sur Twitter.
https://twitter.com/RainboPress/status/1080236809630691329?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1080236809630691329&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.queerty.com%2Fdoctor-introduces-new-gay-character-kill-off-25-seconds-later-20190102
Cette scène fait partie d'un épisode spécial diffusé pour le Nouvel An, "Resolution". La bonne résolution aurait peut-être été de rompre avec les vieux réflexes scénaristiques. On espérait mieux de la nouvelle mouture de "Doctor Who", personnage dont la treizième incarnation est jouée pour la première fois par une femme, l'actrice Jodie Whittaker. Attention cependant : l'anecdote de ce record ne doit pas faire oublier que la série "Doctor Who" s'est illustrée à de nombreuses reprises par son inclusivité envers les personnes LGBT+.
Crédit photo : BBC via Canva.