Cette nouvelle série originale Netflix, disponible à partir du 15 février, met à l'affiche des adultes aux super-pouvoirs dans une ambiance fantastique entre "X-Men" et "Sense8".
Des jeunes, des super-pouvoirs, un manoir et Ellen Page. Non, il ne s'agit pas d'un des volets de la saga "X-Men". Mais d'"Umbrella Academy", la nouvelle série originale de Netflix.
Point de départ : l'année 1989. 43 femmes sont simultanément touchées par des grossesses spontanées. Tous les enfants ainsi nés possèdent des super-pouvoirs. Un milliardaire recueille les super-rejetons et crée The Umbrella Academy. Son but ? Eviter la fin du monde.
L'histoire démarre quand les enfants prodiges devenus adultes et se rassemblent pour les obsèques de leur père. Le tout dans une ambiance sombre et faussement rétro, où les super-héros sont bourrés de paradoxes et de faiblesses. TÊTU vous donne quatre bonnes raisons de vous plonger dans "Umbrella Academy"... ATTENTION SPOILERS !
1. Mary J. Blige, Robert Sheehan et Ellen Page au casting
Si la série nous a plu, c'est avant tout par son casting alléchant. Robert Sheehan (héros de l'excellente série britannique "Misfists") incarne un hilarant jeune homme capable de voir les morts, Klaus. Les yeux fardés de noir, son personnage de junkie crossdresser n'hésite pas à mettre des jupes et ne cache ni son homosexualité, ni son goût des pratiques sexuelles extrêmes. Un personnage plus intéressant que celui d'Ellen Page, dont la fadeur frise le goût de l'eau plate.
À noter également, la présence de la chanteuse Mary J. Blige en méchante badass et dénuée du moindre sentiment. C'est finalement l'acteur Aidan Gallagher, 15 ans, qui est le plus impressionnant dans son rôle d'adulte revenu du futur dans un corps d'enfant.
2. Un mariage bande-son/baston perché
Dans "Umbrella Academy", la musique occupe une place très importante. Puisant principalement dans le rock, la bande-son met en avant les meilleurs compositions de Woodkid, Queen, The Hollies, Nina Simone, Morcheeba, Noel Gallagher (Oasis), Toploader... Mais aussi de Gerard Way, le chanteur de My Chemical Romance. Pas étonnant : la série est une adaptation de l'un ses livres !
La musique est veritable outil de mise en scène. On jubile devant ces scènes d'actions et de fusillades portées par des envolées pop qui donnent envie de chanter et de danser, malgré les bruits des balles.
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3. Une autre vision du fantastique
La série propose un univers fantastique bien au-delà des aptitudes surhumaines de ses héros. Non content d'avoir adopter sept prodiges, Reginald Hargreeves, le père des enfants, a également créé Pogo, un chimpanzé bipède doué de parole, et Mom, un robot humanoïde aussi réaliste que ceux de "West World".
4. L'histoire du monde, un personnage en soi
Vieilles pierres, couleurs jaunies, uniformes... Des premières minutes de la série adopte une imagerie fifties dans une fiction pourtant contemporaine. Mais on comprend vite que les choses sont un peu plus complexes. Ou plutôt : totalement barrées. Au fur et à mesure des épisodes, l'arc narratif se tord entre flashbacks et voyages dans le passé ou le futur.
L'occasion de se confronter à plusieurs reprises aux grands événements de l'histoire américaine, dont la guerre du Vietnam et l'assassinat du président John Fitzgerald Kennedy. Le tout sous la contrainte d'un compte-à-rebours des plus angoissants car nous sommes à quelques jours de la fin du monde. Ou pas.
https://www.youtube.com/watch?v=LMeqY7ogdF8
La saison 1 de "Umbrella Academy" compte 10 épisodes de 60 minutes. Elle est disponible sur Netflix à partir du 15 février.
Crédit photo : Christos Kalohoridis / Netflix