Cette sortie du député UDI Pascal Brindeau a hérissé autant l'Assemblée que Twitter.
Au deuxième jour des débats à l'Assemblée nationale sur l'ouverture de la PMA à toutes les femmes, le député centriste Pascal Brindeau s'est fait remarquer, et pas de la meilleure manière.
Pendant sa prise de parole, Pascal Brindeau (LR) estime que l'orientation sexuelle est "un choix"ð¤¦ââï¸. Les députés de la majorité - et plusieurs de l'opposition - grondent vivement. "Je ne comprends pas l'énervement des collègues LREM sur ce sujet", répond-t-il #bioéthique
— têtu· (@TETUmag) September 25, 2019
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Il a en effet suscité une bronca dans l'hémicycle en déclarant que "l'orientation sexuelle est un choix". Devant la réaction de ses collègues La République En Marche, il s'est alors justifié "Eh oui. C'est une condition. A un moment donné on se sent hétérosexuel ou on ressent... En tout cas ce n'est pas un déterminisme de naissance, et ça, toutes les études l'ont montré." L'hémicycle a alors de nouveau vivement réagi, suscitant des rappels à l'ordre du perchoir.
Ouverture de la #PMA aux couples de femmes : "L'orientation sexuelle est un choix, ce n'est pas un déterminisme de naissance", affirme @pascalbrindeau. #PJLBioéthique #DirectAN pic.twitter.com/4HKR9AnhfH
— LCP (@LCP) September 25, 2019
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Devant le tollé suscité par ses propos, il s'est alors défendu : "Je ne comprends pas l'énervement des collègues du groupe En Marche sur ce sujet, puisqu'il ne s'agit pas de remettre en question ces orientations sexuelles mais de faire le constat. Appelez ça comme vous voudrez en tout cas c'est un état, ça n'est pas un déterminisme."
Mais grâce à la magie d'Internet, ses propos ont dépassé l'enceinte de l'Assemblée nationale, provoquant de vives réactions sur Twitter. "Ces gens là légifèrent sur nos vies ? " s'est interrogé l'animateur de télévision ouvertement gay Christophe Beaugrand, ajoutant, "on touche le fond".
Voilà ce quâon entend en ce moment à lâAssemblée Nationale... on touche le fond... ð
Alors non, monsieur Brindeau, ce nâest pas un choix. Ces gens là légifèrent donc sur nos vies? ðµ pic.twitter.com/01M6Teuhhw— Christophe Beaugrand-Gerin (@Tof_Beaugrand) September 25, 2019
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Cette deuxième journée de débats s'était pourtant jusqu'alors déroulée sans heurts. Agnès Thill (the World Ends) se fondait dans le décor avec sa veste rouge, et applaudissait à tout rompre une députée LREM Blandine Brocard, qui citait les paroles de la bébé chanteuse Angelina. "Sur les épaules de mon père, je me sens bien tout là haut (...) Si toi et moi on fait la paire, emmène moi au bout de la terre". Autant dire que chez les antis, ça volait haut...
Crédit photo : Capture LCP