Pour Sept à Huit, le champion du monde est revenu sur la polémique autour des chants homophobes dans les stades. Et sa position risque de ne pas plaire à tout le monde...
Olivier Giroud fait en ce moment même une tournée promotionnelle un peu particulière. Après avoir fait la Une du magazine néo-catho Jésus, dans lequel "une personnalité invite ses proches et dévoile, avec son style et son univers, son expérience de Jésus", l'attaquant de l'équipe de France de football, champion du monde en 2018, était interrogé dans le grand entretien de l'émission de TF1 Sept à Huit, sur... sa foi.
Chelsea star and devout Christian Giroud guest edits French magazine Jesus https://t.co/0wiDom4yqf pic.twitter.com/cV7EENlg2f
— Daniel Liechti (@LiechtiDaniel) September 29, 2019
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La croyance du footballeur n'est pourtant pas une surprise. Dans une interview à TÊTU, en juin 2012, il avait rappelé ses origines catholiques, et l'importance de sa foi dans sa vie. "La religion est importante pour moi, c'est quelque chose que ma mère m'a inculquée étant jeune. J'ai besoin de me rattacher à certaines valeurs, et c'est pour cela que j'ai inscrit ce psaume en latin sur mon bras. Pour autant (...) j'estime qu'il peut y avoir une liberté de se faire sa propre opinion sur certaines questions, comme l'homosexualité..."
Les chants homophobes ? "Du folklore"
Mais ce ne sont pas vraiment ses propos sur sa foi que l'on retiendra de cet entretien chez Sept à Huit. Olivier Giroud a aussi été interrogé sur les polémiques autour des chants à caractère homophobe dans les matchs de Ligue 1. Et sa réponse ressemble un peu à celle d'Emmanuel Macron sur le sujet. C'est "inacceptable de voir des banderoles comme ça" mais... ce n'est pas homophobe. Voyez plutôt. "Les chants ont toujours fait partie du folklore du football, entre guillemets, notamment avec la rivalité entre Marseille et Paris. Je pense qu’à aucun moment, le but n'a été de faire référence à une certaine forme d’homophobie."
"Je ne connais pas d’homosexuel dans le foot", a-t-il ajouté, alors qu'il était interrogé sur l'homophobie dans les vestiaires. "Mais c’est sûr que c’est un sujet tabou dans les vestiaires du foot, du rugby… Parce qu’il y a beaucoup de testostérone, c’est un milieu masculin et il y a beaucoup de facilité à juger assez rapidement ou mettre à l’écart quelqu’un qui est homosexuel, malheureusement. Si moi-même je l’étais, je ne pense pas que je le dirais. C’est trop dur."
Une position beaucoup plus nuancée que celle d'Antoine Griezmann, qui s'était, lui, déclaré favorable à l'arrêt des matchs en cas de chants homophobes. Pourtant, avant Antoine Griezmann, Olivier Giroud avait été le premier footballeur à faire la couverture de TÊTU...
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Crédit photo : Capture d'écran TF1 / Sept à Huit