États-UnisCe tweet du fils de Donald Trump a fait bondir les assos de lutte contre le VIH

Par têtu· le 25/11/2019
donald trump jr.

Le fils de Donald Trump a enflammé les réseaux sociaux le 23 novembre dernier en postant un commentaire sérophobe.

C'est une petite phrase qui choque. Le 23 novembre dernier, le fils du président des Etats-Unis, Donald Trump Jr., s'est fendu d'un tweet sérophobe, dénoncé par de nombreuses associations et internautes.

En réponse à un article de nos confrères de Queerty intitulé 'Ce que vous perdez en ne couchant pas avec des personnes séropositives", le principal intéressé a écrit : "Et bien, je peux penser à une chose."

Cet article faisait déjà suite à une vague de commentaires sur un autre papier de Queerty où une personne séropositive sous traitement, qui ne transmet donc pas le VIH, racontait son histoire. Plusieurs internautes avaient alors répondu, invitant les personnes séronégatives à "prendre soin de leur santé" plutôt que de coucher avec des personnes vivant avec le VIH. Comme si c'était incompatible...

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Avec son commentaire, le fils de Donald Trump semble dire qu'on peut "perdre" la vie en couchant avec des personnes séropositives. Un commentaire pour le moins irresponsable quand on sait qu'une personne sous traitement est indétectable et ne transmet plus le VIH. Par ailleurs, avoir le VIH n'équivaut plus, surtout dans des pays développés comme les Etats-Unis, à une sentence à mort.

"Votre commentaire est 100% du problème (...) Est-ce que l'ignorance est tout ce que vous avez à offrir ? Vous êtes du mauvais côté", a commenté sur Twitter l'activiste Javier Muñoz.

Des actions et des discours...

Avec ce type de propos, le fils Trump semble sur la même ligne que son père, dont les actions dans la lutte contre le VIH semblent incohérentes et dangereuses. En juillet 2018, l'administration Trump avait envisagé de piocher dans les fonds dédiés à la lutte contre le VIH et le sida pour financer les milliers de lits dont auront besoin les enfants migrants détenus par l’administration aux frontières mexicaines.

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Des actions bien loin des discours puisque, en février dernier, le président américain avait annoncé vouloir de réduire le nombre de nouvelles contaminations de 75% en cinq ans et de 90% en dix ans, par rapport aux quelque 38.000 contaminations annuelles actuellement dans le pays.

Crédit photo : wikimedia commons.