Maxime Journiac en a vu des choses depuis son entrée dans le militantisme, dans les années 1970. Pour TÊTU, il raconte l'ambiance des premières marches des fiertés françaises, auxquelles il a participé.
"Le 1er mai 1972, mon frère est rentré à la maison en nous disant : 'Les mecs du FHAR (Front homosexuel d’action révolutionnaire) sont fantastiques ! Drôles, plein d’humour et magnifiques'. J’avais 18 ans, je n’avais pas encore fait mon coming-out, et, clairement, je buvais du petit lait en l’écoutant." 47 ans plus tard, Maxime Journiac a toujours un sourire malicieux quand il raconte cette histoire. Ce militant de 65 ans, passé lui même par le Front homosexuel d'action révolutionnaire et le Groupe de libération homosexuelle (GLH), est un militant de longue date des droits LGBT+. Nous l'avons rencontré dans un café du XVIIe arrondissement où il nous a raconté les premières Prides françaises auxquelles il a participé, quelques photos à l’appui....