Le nouveau volet de la franchise, Black Ops Cold War, laissera ses usagers customiser plus que jamais leur personnage. Mais certains internautes se sont vite moqués de cette avancée.
Quand les grands titres vidéo-ludiques entreprennent des efforts d'inclusivité, il est logique qu'on les applaudisse. Dans le cas de Call of Duty, on aurait plutôt tendance à rire nerveusement. Alors que son prochain opus Black Ops Cold War se dévoile de plus en plus, les amateurs du jeu de guerre ont appris qu'ils pourraient décider du genre de leur personnage. Ainsi, ce dernier pourra être un homme, une femme ou bien... un "classified" ("secret défense" en français).
En d'autres termes, la franchise populaire inaugure une option non binaire pour les joueurs de sa prochaine déclinaison, sans pour autant la désigner ainsi. Cerise sur le gâteau, Black Ops Cold War se déroulera, comme son nom l'indique, durant la guerre froide. Il poussera le joueur à incarner un soldat bossant pour Ronald Reagan, l'ex-président des États-Unis et homophobe notoire – il avait notamment très mal géré la crise du sida au début des années 80. Il n'en fallait pas plus pour que la Toile ne tourne en dérision la pseudo-avancée de Call of Duty.
Une inclusivité risible
"C'est un peu hilarant que le nouveau jeu Call of Duty pense être woke en faisant une troisième option de genre 'secret défense' pour représenter la non binarité, fait remarquer un internaute sur Twitter. Tu peux être un homme, une femme ou une identité de genre super-secrète tellement dangereuse qu'on l'a étiquetée secret défense". Certains twittos accusent surtout Activision, l'éditeur de la franchise, de vouloir s'acheter une conscience auprès des gamers queers sans pour autant trop se mouiller. D'autres de chercher volontairement la controverse pour faire parler d'un jeu vidéo qui semblerait attirer de moins en moins d'attention au fil des années.
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Crédit photo : Activision
