Un "militant" néonazi a été retrouvé mort dans sa cellule en Russie. Il avait été condamné plusieurs fois pour avoir torturé des gays devant une camera avant de publier les vidéos sur les réseaux sociaux.
Son pseudonyme résume le personnage : "Tesak", le Hachoir. Le nationaliste néonazi Maxim Martsinkevich a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de Chelyabinsk. "Le Hachoir" a été plusieurs fois incarcéré pour avoir agressé et humilié des gay depuis 2011. Le fondateur de "Occupy Paedophilia" se ventait de ces agressions en publiant sur les réseaux sociaux des vidéos des tortures qu'il infligeait à ses victimes.
Un suicide ?
Le "chasseur de gay" se serait donné la mort mercredi dernier, rapporte l'agence de presse russe TASS, citant une source carcérale. Le porte-parole du centre de détention a confirmé que l'homme était seul dans sa cellule avant de mourir. Mais finalement, les enquêteurs et la prison reconsidèrent le suicide de cet homme. Selon Baza, les surveillants ont retrouvé un mot où le Hachoir écrit qu'il ne veut pas de trouble à l'administration et demande à ce qu'on transmette à sa femme deux objets : son journal intime et un livre sur le communisme.
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Cette note se terminerait par les mots "excuse-moi". Mais d'après Life News, aucune trace n'a été retrouvée. L'avocat de Maxim Martsinkevich indique que tous les éléments qui conduisent à la piste du suicide devraient être vérifiés. Selon lui, le Hachoir aurait récemment été torturé pour avouer de nouveaux crimes.
Des actes de torture filmés
Âgé de 27 ans, il piégeait de jeunes gays après leur avoir proposé un rendez-vous. Les victimes étaient alors obligées de reconnaître leur homosexualité devant une caméra et torturées. Les vidéos étaient ensuite postées sur les réseaux sociaux. Après ses actes de barbarie, Le Russe a quitté son pays pour la Thaïlande puis Cuba après avoir été visé par un mandat d'arrêt international. En 2014, celui qui assimilait les gay à des pédophiles a été coupable "d'incitation à la haine, à l'hostilité ou au rabaissement de la dignité humaine".
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Maxim Martsinkevich avait alors été condamné à cinq ans de détention. Des militants LGBT+ ont affirmé que ces humiliations ont poussé des victimes au suicide. En décembre 2018, il a également été condamné à 10 ans de prison après la mort d'un homme supposément dealer. Le tortionnaire de 36 ans aurait pu engager des démarche pour demander une libération anticipée l'année prochaine.
Crédit photo : Capture d'écran YouTube
