Menée par la Spiritual Science Research Foundation, cette étude inédite (et risible) laisserait notamment entendre que les hommes gays aimeraient les hommes… car ils sont possédés par des femmes hétéros. Une logique imparable.
On n'avait encore jamais entendu cette hypothèse-là. D'après une récente étude – depuis rendue inaccessible –, la Spiritual Science Research Foundation aurait trouvé la cause de l'homosexualité. Cet organisme, conçu pour "éduquer la société sur la dimension spirituelle et comment elle affecte nos vies", expliquerait que 85% des hommes gays seraient en réalité victimes de possession fantomatique.
"La raison principale derrière l'orientation gay est que certains hommes sont possédés par des fantômes féminins, détaille l'étude en question. Et le fantôme féminin en eux est attiré par d'autres hommes". En suivant cette logique, la Fondation estime que le même procédé s'applique aux femmes lesbiennes, quant à elle possédées par des hommes vraisemblablement hétéros. Il faut savoir aussi que ces fameux esprits transforment les personnes LGBTQ+ en potentiels meurtriers dans 100% des cas.
Une étude alarmante et LGBTphobe
De plus, les personnes LGBTQ+ (donc possédées par des fantômes) sont "plus susceptibles d'être influencées par des énergies négatives, qui leur donne des pensées qui les encouragent à exposer leur homosexualité d'une façon éhontée et agressive". Ce qui expliquerait, vous l'aurez deviné, la Marche des Fiertés. Selon la Spiritual Science Research Foundation, ce genre de rassemblement – décrit comme "un étalage d'exhibitionnisme et de narcissisme" – émettrait des énergies négatives "jusque 10 kilomètres à la ronde", voire plus. En définitive : ne jamais sous-estimer le pouvoir de la queerness.
Parmi les symptômes avant-coureurs de ce type de possession, l'étude évoque des "niveaux d'énergie bas", des phases dépressives, des pertes financières et un comportement impulsif. Mais n'ayez crainte : des solutions existent. En effet, des chants spirituels et un peu d'hypnothérapie peuvent aider à "provoquer une attirance physique envers le sexe opposé" et "effacer les souvenirs de précédentes expériences homosexuelles pour les remplacer avec des expériences hétérosexuelles". Une étude un brin LGBTphobe ? De toute évidence, oui.
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