gamingSelon un sondage, une partie des gamers LGBTQI+ cachent leur identité pour se protéger

Par Florian Ques le 02/03/2021
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Sans grand étonnement, les joueurs et joueuses queers subissent davantage de harcèlement que leurs camarades hétérosexuels. Des statistiques qui montrent que la communauté gaming a encore du travail à faire niveau inclusion.

Selon un récent sondage réalisé par le site OnlineRoulette, le milieu du gaming n'est définitivement pas le plus accueillant pour les membres de la communauté LGBTQI+. Basées sur un échantillon de 788 joueurs et joueuses âgé·e·s de 18 à 70 ans, les statistiques amassées avancent que 73% des individus interrogés ont déjà dû faire face à du harcèlement en ligne à cause de leur orientation sexuelle. Un chiffre qui grimpe à 83% pour les femmes lesbiennes, davantage victimes de comportements répréhensibles de ce genre.

Sexisme, harcèlement

Le harcèlement dont les personnes interrogées sont victimes prend plusieurs formes : 51% évoquent des commentaires dénigrants liés à leur sexualité, 47% font état de remarques sexistes et 25% font remonter des menaces d'agression sexuelle. Les femmes et les personnes non-binaires semblent néanmoins être les plus propices à se faire harceler lorsqu'elles jouent en ligne. Face à ces dérives, 41% des gamers LGBTQI+ questionnés avouent éviter radicalement certaines communautés perçues comme toxiques telles que League of Legends. 40% se sont tristement résignés à ne pas jouer en ligne de peur des représailles.

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Au total, 1 gamer sur 2 préféreraient cacher son orientation sexuelle afin d'éviter d'être harcelé lors de parties en ligne. Un constat déplorable, trop peu pris au sérieux par les têtes pensantes du gaming. Heureusement, certaines communautés sont identifiées comme plutôt safe pour les personnes LGBTQI+, à commencer par celle d'Animal Crossing. En parallèle, 81% des joueurs et joueuses interrogé·e·s ont avoué être davantage susceptibles d'acheter un jeu s'il contenait une trame narrative queer. Et ça se comprend !

Crédit photo : @jeshoots via Unsplash