De plus en plus d’hommes gays pratiquant le chemsex, en particulier le slam, perdent le contrôle de leur consommation de drogue. Parmi eux, certains en meurent, sans chiffres officiels pour mesurer le phénomène. En l'absence de politique de prévention nationale solide, les proches et les aidants se retrouvent souvent démunis.
Disparaître. Pour un marathon de sexe, pendant un, deux jours, souvent tout un week-end. Les drogues de synthèse et les “hey” qui partent à la chaîne sur Grindr ou Scruff remplacent alors volontiers le sommeil. Quand l’autre s’éclipse de plus en plus “loin” et de plus en plus souvent, le partenaire ou les proches envoient des bouées de sauvetage, puis des appels au secours, avant souvent de se résigner et d’assister, impuissants, à la valse fascinante et déprimée de l’addiction. Face au phénomène du chemsex, l’entourage des consommateurs se sent bien démuni....