Non, les apéros Zoom n'ont pas remplacé le goût de la fête. La partouze pourrait même devenir un incontournable de la vie sociale post-pandémie.
La première fois, il a hésité avant d’appuyer sur la sonnette. Pourtant, ce jour-là, dans le couloir du deuxième étage d’une tour eighties de la capitale, l’excitation prend le dessus. Derrière la porte, des matelas recouverts de serviettes éponges jonchent le sol d’un salon, où seule la lumière d’un écran d’ordinateur diffusant du porno éclaire les corps. On lui propose de la 3-MMC et du GHB. Clément décline : “Je ne touche pas à ça, mais pas de problème si les autres en prennent.” Les participants respectent son choix. D’ailleurs, le jeune homme est agréablement surpris par l’attention portée au consentement. Peu à peu, il se laisse prendre au jeu, se fait vaguement sucer par son hôte et se chauffe en roulant des pelles à un quadra barbu qu’il trouve sexy. De temps à autre, il fait une pause. Un mec le suit dans la cuisine pour fumer une clope. Ils parlent cinq minutes, de sexe, de boulot, du dernier single d’Ariana Grande et de politique. Bref, ils font connaissance, avant de rejoindre les autres....