Retour sur le joli parcours de ce court-métrage projeté à Cannes et primé à Paris, avec sa réalisatrice ultra-prometteuse, Adèle Vincenti-Cresson.
Cannes, 2021. Sur le tapis rouge, une joyeuse troupe de jeunes personnes prend d’assaut les marches du festival. Moustaches au mascara, cheveux gominés, costards flamboyants : les drag kings sont là pour porter haut les couleurs du court-métrage King Max et donner, au passage, un cours de flamboyance à un tapis rouge covidé bien monotone. Immédiatement après la projection du film, la machine s’emballe : c’est un carton. Le Pitch ? Maximilienne, jeune étudiante, se questionne en jouant avec son apparence à l’abri des regards. Un soir, après une prise de conscience, elle s’enfuit et se retrouve devant un club où un show de drag kings est programmé. Elle pénètre. Un nouveau monde s’ouvre devant elle. Une nouvelle famille. Touchant, festif, et surtout profondément queer, King Max multiplie les sélections, du festival de Cannes en passant par le Champs-Élysées Film Festival où il remporte le prix du public, puis à Chéris-Chéries. ...